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Le gigantesque scandale du DieselGate, qui concerne 11 millions de véhicules pour le seul constructeur Volkswagen mais qui a fait surgir des soupçons pour bien d'autres groupes, a déjà coûté au géant allemand plusieurs dizaines de milliards d'euros d'amende. Les Etats-Unis, où le scandale a éclaté et où le volet civil de l'affaire s'est conclu avec un accord amiable, menacent même de porter certains responsables du groupe devant la justice au pénal.
En attendant le dénouement américain, la Commissaire européenne à la Justice, Vera Jourova, a continué d'alimenter son dossier en demandant aux autorités des Etats-membres les conclusions de leurs enquêtes. Lundi 5 septembre 2016, dans le quotidien Die Welt, elle confirme que des poursuites pourraient rapidement être engagées.
"Volkswagen a dans la plupart des pays membres clairement enfreint les règles de protection des consommateurs" a-t-elle déclaré avant de poursuivre "je pense donc qu'il est nécessaire d'agir de manière coordonnée au niveau européen."
Selon la Commission européenne, la tricherie aurait eu lieu dans près de 20 pays européens. "Pratiques commerciales déloyales" et infractions au niveau des règles d'achat et de garantie des biens de consommation sont les principales accusations qui sont reprochées au constructeur de Wolfsburg.
Si la justice est saisie, étant donné que Volkswagen a avoué sa faute aux Etats-Unis, le groupe risque une nouvelle fois des amendes de plusieurs milliards d'euros. Un deuxième coup dur pour celui qui a été régulièrement, avant le scandale, le plus gros constructeur du monde en écoulant plus de 10 millions de véhicules par an.
En attendant le dénouement américain, la Commissaire européenne à la Justice, Vera Jourova, a continué d'alimenter son dossier en demandant aux autorités des Etats-membres les conclusions de leurs enquêtes. Lundi 5 septembre 2016, dans le quotidien Die Welt, elle confirme que des poursuites pourraient rapidement être engagées.
"Volkswagen a dans la plupart des pays membres clairement enfreint les règles de protection des consommateurs" a-t-elle déclaré avant de poursuivre "je pense donc qu'il est nécessaire d'agir de manière coordonnée au niveau européen."
Selon la Commission européenne, la tricherie aurait eu lieu dans près de 20 pays européens. "Pratiques commerciales déloyales" et infractions au niveau des règles d'achat et de garantie des biens de consommation sont les principales accusations qui sont reprochées au constructeur de Wolfsburg.
Si la justice est saisie, étant donné que Volkswagen a avoué sa faute aux Etats-Unis, le groupe risque une nouvelle fois des amendes de plusieurs milliards d'euros. Un deuxième coup dur pour celui qui a été régulièrement, avant le scandale, le plus gros constructeur du monde en écoulant plus de 10 millions de véhicules par an.