En 2014 le milliardaire Patrick Drahi aurait touché la coquette somme de 17 millions d'euros... notamment grâce aux stock-options. Car il ne se verse pas de salaire mais s'offre uniquement des options. Une pratique courante aux Etats-Unis mais qui reste unique en France (bien que Patrick Drahi soit domicilié en Suisse ce qui n'a pas manqué de faire scandale chez quelques politiciens français).
Ainsi, en 2014, Patrick Drahi s'est octroyé 2,5 millions de stock-options, la même quantité que celles touchées par le directeur général d'Altice, Dexter Goei. Le cabinet Proxinvest estime ces options à 17 millions d'euros soit quasiment 5 fois moins que ce que les a estimées Altice (75 millions d'euros). Mais ces stock-options ont une particularité par rapport à la manière américaine.
Aux Etats-Unis les stock-options que les entreprises donnent aux PDG sont toujours soumises à des résultats à moyen ou long terme. Ainsi le patron ne touchera son argent que si l'entreprise atteint des objectifs définis à l'avance. Une garantie de réussite pour l'entreprise et d'engagement pour le patron. Pour Patrick Drahi, ce n'est pas le cas.
Selon le cabinet Proxinvest et les documents d'Altice, les stock-options de Patrick Drahi sont exerçables dès 2016. Pour le cabinet de conseil c'est une durée trop courte pour savoir si la stratégie de rachat de Drahi est une réussite. En effet, Altice a désormais 30 milliards d'euros de dettes à rembourser.
Ainsi, en 2014, Patrick Drahi s'est octroyé 2,5 millions de stock-options, la même quantité que celles touchées par le directeur général d'Altice, Dexter Goei. Le cabinet Proxinvest estime ces options à 17 millions d'euros soit quasiment 5 fois moins que ce que les a estimées Altice (75 millions d'euros). Mais ces stock-options ont une particularité par rapport à la manière américaine.
Aux Etats-Unis les stock-options que les entreprises donnent aux PDG sont toujours soumises à des résultats à moyen ou long terme. Ainsi le patron ne touchera son argent que si l'entreprise atteint des objectifs définis à l'avance. Une garantie de réussite pour l'entreprise et d'engagement pour le patron. Pour Patrick Drahi, ce n'est pas le cas.
Selon le cabinet Proxinvest et les documents d'Altice, les stock-options de Patrick Drahi sont exerçables dès 2016. Pour le cabinet de conseil c'est une durée trop courte pour savoir si la stratégie de rachat de Drahi est une réussite. En effet, Altice a désormais 30 milliards d'euros de dettes à rembourser.