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Dans un communiqué de presse diffusé mardi 7 juin 2016, la famille Guillemot annonce qu'elle accepte l'offre de Vivendi et qu'elle apporte ses titres au géant des médias français. Elle le fait "à regret" précise-t-elle, estimant que ce choix n'est dicté que par l'incompatibilité entre les visions de Vivendi et la volonté d'indépendance de Gameloft.
La famille Guillemot a tenté pendant les huit mois qu'a duré l'OPA de Vivendi de la bloquer, tentant même de déposer un recours en mars. Mais l'offre de Vivendi a convaincu les actionnaires. De 6 % du capital détenu en octobre 2015, début de l'OPA, la part de Vivendi est montée rapidement jusqu'à atteindre 30 % dans Gameloft le 18 février 2016.
Le 31 mai 2016, l'OPA s'est conclue par un succès pour Vincent Bolloré et son groupe : à cette date le géant des médias détenait 61,71 % du capital de Gameloft et 55,61 % des droits de vote. Une rumeur prêtant à Michel Guillemot, fondateur de l'éditeur de jeux, la volonté de quitter l'entreprise a commencé à trainer dans les médias. Il se pourrait qu'elle se confirme avec cette annonce.
En ajoutant les actions détenues par la famille Guillemot dans Gameloft, soit 22,43 % du capital, Vivendi réussit ainsi à obtenir 84,14 % du capital de l'éditeur français de jeux mobiles.
La famille Guillemot a tenté pendant les huit mois qu'a duré l'OPA de Vivendi de la bloquer, tentant même de déposer un recours en mars. Mais l'offre de Vivendi a convaincu les actionnaires. De 6 % du capital détenu en octobre 2015, début de l'OPA, la part de Vivendi est montée rapidement jusqu'à atteindre 30 % dans Gameloft le 18 février 2016.
Le 31 mai 2016, l'OPA s'est conclue par un succès pour Vincent Bolloré et son groupe : à cette date le géant des médias détenait 61,71 % du capital de Gameloft et 55,61 % des droits de vote. Une rumeur prêtant à Michel Guillemot, fondateur de l'éditeur de jeux, la volonté de quitter l'entreprise a commencé à trainer dans les médias. Il se pourrait qu'elle se confirme avec cette annonce.
En ajoutant les actions détenues par la famille Guillemot dans Gameloft, soit 22,43 % du capital, Vivendi réussit ainsi à obtenir 84,14 % du capital de l'éditeur français de jeux mobiles.