Dans un communiqué de presse, Monsanto annonce le 24 mai 2016 avoir rejeté "unanimement" l'offre de Bayer que le conseil d'administration juge "incomplète et financièrement inappropriée". Toutefois, Monsanto se dit ouverte à la discussion car le projet de fusion l'intéresse.
Selon le PDG de Monsanto, la fusion aurait des avantages "substantiels" mais l'offre proposée par Bayer "sous-évalue de façon importante l'entreprise et n'apporte pas les garanties nécessaires pour le financement de l'opération ni pour les risques règlementaires encourus".
La question du financement d'une telle opération est en effet centrale : Bayer avait annoncé un financement se basant sur une levée de dette, une levée de capital et qu'une partie du paiement se serait fait en actions. Une annonce qui n'avait pas séduit la Bourse : Bayer est déjà lourdement endettée et une nouvelle levée de dette n'aurait pas aidé l'entreprise à se redresser.
De plus, comme le souligne Hugh Grant, patron de Monsanto, il reste la question du véto possible des autorités à cette fusion. Celle-ci créerait un géant de l'industrie chimique, pharmaceutique et des OGM qui pourrait être confronté à une situation de monopole qui pourrait conduire à la nécessité de se défaire d'actifs... voire pourrait entraîner un véto pur et simple.
Une situation qui pourrait être gênante à la fois pour Monsanto et pour Bayer, notamment à cause des coûts qu'une telle opération nécessite avant même sa réalisation.
Selon le PDG de Monsanto, la fusion aurait des avantages "substantiels" mais l'offre proposée par Bayer "sous-évalue de façon importante l'entreprise et n'apporte pas les garanties nécessaires pour le financement de l'opération ni pour les risques règlementaires encourus".
La question du financement d'une telle opération est en effet centrale : Bayer avait annoncé un financement se basant sur une levée de dette, une levée de capital et qu'une partie du paiement se serait fait en actions. Une annonce qui n'avait pas séduit la Bourse : Bayer est déjà lourdement endettée et une nouvelle levée de dette n'aurait pas aidé l'entreprise à se redresser.
De plus, comme le souligne Hugh Grant, patron de Monsanto, il reste la question du véto possible des autorités à cette fusion. Celle-ci créerait un géant de l'industrie chimique, pharmaceutique et des OGM qui pourrait être confronté à une situation de monopole qui pourrait conduire à la nécessité de se défaire d'actifs... voire pourrait entraîner un véto pur et simple.
Une situation qui pourrait être gênante à la fois pour Monsanto et pour Bayer, notamment à cause des coûts qu'une telle opération nécessite avant même sa réalisation.