Si le premier trimestre s'est avéré être positif, avec une croissance estimée par la Banque de France à 1,6 % après révision à la hausse, pour le deuxième trimestre l'institution bancaire est pessimiste. Alors qu'elle tablait sur 0,3 % de croissance pour la période allant d'avril à juin 2016, elle a révisé cette estimation à la baisse de 0,1 % à 0,2 % pour le trimestre.
Cette révision est issue de l'enquête mensuelle menée par la BdF auprès des entreprises. Les secteurs du bâtiment et de l'industrie s'attendent à une baisse d'activité en juin 2016 après une progression en mai 2016 sauf pour la chimie et l'automobile.
Le mois de juin 2016 devrait toutefois être positif pour les secteurs de l'hébergement et de la restauration, boostés par l'Euro 2016 qui se déroule à cette période. Ces deux secteurs s'attendent à une hausse de leur activité ; mais cette hausse ne devrait pas suffire à compenser la baisse dans les autres secteurs et reste menacée par les grèves que les syndicats maintiennent malgré l'événement sportif.
La Banque de France ne révise toutefois pas encore sa prévision de croissance pour l'ensemble de l'année 2016 qui reste de 1,4 %, plus optimiste que celles du FMI, de l'OCDE et de la Commission Européenne, mais plus pessimiste que celle du gouvernement.
Cette révision est issue de l'enquête mensuelle menée par la BdF auprès des entreprises. Les secteurs du bâtiment et de l'industrie s'attendent à une baisse d'activité en juin 2016 après une progression en mai 2016 sauf pour la chimie et l'automobile.
Le mois de juin 2016 devrait toutefois être positif pour les secteurs de l'hébergement et de la restauration, boostés par l'Euro 2016 qui se déroule à cette période. Ces deux secteurs s'attendent à une hausse de leur activité ; mais cette hausse ne devrait pas suffire à compenser la baisse dans les autres secteurs et reste menacée par les grèves que les syndicats maintiennent malgré l'événement sportif.
La Banque de France ne révise toutefois pas encore sa prévision de croissance pour l'ensemble de l'année 2016 qui reste de 1,4 %, plus optimiste que celles du FMI, de l'OCDE et de la Commission Européenne, mais plus pessimiste que celle du gouvernement.