Le New York Times a consulté les documents officiels de Google concernant ses dépenses et s'est attardé sur les dépenses en lobbying que le groupe a faites en Europe. Et ce qu'il a découvert laisse à réfléchir.
Depuis 2010 le budget lobbying du groupe en Europe a été tout simplement multiplié par trois même si aucun détail sur les dépenses n'est disponible car le groupe, comme toute autre entreprise, n'a pas l'obligation de rendre publiques ces informations. Ainsi, en 2014, Google a dépensé entre 4,2 et 4,8 millions d'euros en lobbying auprès des autorités européennes. C'est quasiment un quart de ce que le groupe dépense chaque année aux Etats-Unis.
Cette augmentation n'est pas étonnante : en 2010 l'Autorité de la Concurrence européenne avait initié l'enquête sur les pratiques du groupe qui ont conduit, en ce mois d'avril 2015, à la communication du grief qui l'accuse d'abus de position dominante. L'Union Européenne lui reproche notamment d'avoir mis en avant ses propres résultats alors que le moteur de recherche concentre 90% des recherches européennes sur Internet.
Le lobbying de Google n'a donc pas pu arrêter cette volonté européenne de rompre la suprématie du groupe et de redonner une liberté à la concurrence en Europe.
Google a entre deux et trois mois pour préparer sa défense auprès de Bruxelles dans le cadre de cette affaire d'abus de position dominante.
Depuis 2010 le budget lobbying du groupe en Europe a été tout simplement multiplié par trois même si aucun détail sur les dépenses n'est disponible car le groupe, comme toute autre entreprise, n'a pas l'obligation de rendre publiques ces informations. Ainsi, en 2014, Google a dépensé entre 4,2 et 4,8 millions d'euros en lobbying auprès des autorités européennes. C'est quasiment un quart de ce que le groupe dépense chaque année aux Etats-Unis.
Cette augmentation n'est pas étonnante : en 2010 l'Autorité de la Concurrence européenne avait initié l'enquête sur les pratiques du groupe qui ont conduit, en ce mois d'avril 2015, à la communication du grief qui l'accuse d'abus de position dominante. L'Union Européenne lui reproche notamment d'avoir mis en avant ses propres résultats alors que le moteur de recherche concentre 90% des recherches européennes sur Internet.
Le lobbying de Google n'a donc pas pu arrêter cette volonté européenne de rompre la suprématie du groupe et de redonner une liberté à la concurrence en Europe.
Google a entre deux et trois mois pour préparer sa défense auprès de Bruxelles dans le cadre de cette affaire d'abus de position dominante.