Shutterstock/Economiematin
Le ton monte entre Gameloft et Vivendi : par communiqué, le conseil d'administration de l'éditeur de jeux vidéo a estimé à l'unanimité que l'OPA de Vivendi était "contraire à l'intérêt de Gameloft, de ses actionnaires, de ses salariés et de ses clients". Une critique forte qui ne devrait pourtant pas faire revenir sur ses pas Vivendi. Le groupe, depuis la cession de SFR à Numericable, a entamé une phase de recentrage sur ses activités médias et le jeux vidéo en fait partie.
Toutefois, les craintes de Gameloft sont très claires : "absence de rationnel industriel de ce projet de rapprochement", "insuffisance des termes financiers de l'offre" et "les modalités de la montée au capital de Gameloft par Vivendi depuis le 22 septembre 2015, qui ont trompé et lésé les actionnaires minoritaires ayant cédé leurs titres à Vivendi" sont les principaux arguments de cette attaque en règle.
Ce qui inquiète Gameloft, en outre, est la "déstabilisation des équipes", peut-on lire sur le communiqué. Une déstabilisation qui a commencé dès le projet de rachat de l'éditeur entamé par Vivendi. Les équipes de Gameloft sont "très attachées au caractère indépendant de la société" qui risque d'être menacé si Vivendi prenait le pouvoir. Une criante partagée par les équipes d'Ubisoft, très liées à celles de Gameloft par les liens de parenté liant le PDG d'Ubisoft et le fondateur de Gameloft, Yves et Michel Guillemot.
Toutefois, Vivendi continue sa prise de pouvoir : le groupe détenait, au 18 février 2016, 30,01 % du capital de Gameloft, selon l'AF, ce qui lui confère 26,72 % des droits de vote.
Toutefois, les craintes de Gameloft sont très claires : "absence de rationnel industriel de ce projet de rapprochement", "insuffisance des termes financiers de l'offre" et "les modalités de la montée au capital de Gameloft par Vivendi depuis le 22 septembre 2015, qui ont trompé et lésé les actionnaires minoritaires ayant cédé leurs titres à Vivendi" sont les principaux arguments de cette attaque en règle.
Ce qui inquiète Gameloft, en outre, est la "déstabilisation des équipes", peut-on lire sur le communiqué. Une déstabilisation qui a commencé dès le projet de rachat de l'éditeur entamé par Vivendi. Les équipes de Gameloft sont "très attachées au caractère indépendant de la société" qui risque d'être menacé si Vivendi prenait le pouvoir. Une criante partagée par les équipes d'Ubisoft, très liées à celles de Gameloft par les liens de parenté liant le PDG d'Ubisoft et le fondateur de Gameloft, Yves et Michel Guillemot.
Toutefois, Vivendi continue sa prise de pouvoir : le groupe détenait, au 18 février 2016, 30,01 % du capital de Gameloft, selon l'AF, ce qui lui confère 26,72 % des droits de vote.