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EDF étudie depuis près de 10 ans la faisabilité de l'EPR britannique d'Hinkley Point, une nouvelle centrale nucléaire, qui doit être définitivement voté le 30 mars 2016. Le directeur financier n'y croyait pas : Thomas Piquemal a donc décidé de démissionner. Bloomberg a révélé l'information confirmée par EDF ce lundi 7 mars 2016.
EDF, avec le soutien de l'Etat, continue de croire dans le projet mais des doutes subsistent, surtout en termes de financement. Le projet nécessiterait un investissement de près de 20 milliards d'euros et les caisses pourraient ne pas suivre. Entre les retards de l'EPR de Flamanville dont la facture explose et les difficultés en Bourse, sans compter la fusion avec Areva, l'énergéticien pourrait finir à court d'argent.
Certes, le projet est soutenu par l'Etat français, actionnaire d'EDF à 84,5 %, et par le gouvernement britannique, mais ça pourrait ne pas suffire alors que le Royaume-Uni pourrait quitter l'Union Européenne cet été à la suie du référendum organisé sur impulsion de David Cameron et pour lequel les avis sont très partagés.
Jean-Bernard Lévy, PDG d'EDF, doit donc faire face à une véritable crise de confiance qui se répand auprès des syndicats et qui a déjà vu les effets en Bourse. Non seulement EDF est sortie du CAC40 en 2015 mais, qui plus, est, l'annonce de la démission de Thomas Piquemal a fait chuter le titre de 8 %, sous la barre des 10 euros.
EDF, avec le soutien de l'Etat, continue de croire dans le projet mais des doutes subsistent, surtout en termes de financement. Le projet nécessiterait un investissement de près de 20 milliards d'euros et les caisses pourraient ne pas suivre. Entre les retards de l'EPR de Flamanville dont la facture explose et les difficultés en Bourse, sans compter la fusion avec Areva, l'énergéticien pourrait finir à court d'argent.
Certes, le projet est soutenu par l'Etat français, actionnaire d'EDF à 84,5 %, et par le gouvernement britannique, mais ça pourrait ne pas suffire alors que le Royaume-Uni pourrait quitter l'Union Européenne cet été à la suie du référendum organisé sur impulsion de David Cameron et pour lequel les avis sont très partagés.
Jean-Bernard Lévy, PDG d'EDF, doit donc faire face à une véritable crise de confiance qui se répand auprès des syndicats et qui a déjà vu les effets en Bourse. Non seulement EDF est sortie du CAC40 en 2015 mais, qui plus, est, l'annonce de la démission de Thomas Piquemal a fait chuter le titre de 8 %, sous la barre des 10 euros.