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Ce mardi 8 décembre 2015, aux investisseurs, Anglo American a communiqué son intention de procéder, dans les années à venir, à une restructuration massive de ses activités avec, à la clé, des économies de plusieurs milliards de dollars par an. Mais pour ce faire le groupe va devoir faire des sacrifices et surtout... sacrifier ses employés.
Sur les quelques 135 000 personnes travaillant en 2015 pour Anglo American, spécialisée dans les minières de métal et surtout de métal précieux (il s’agit du premier producteur de platine au monde), pas moins de 85 000 vont être licenciées dans les années à venir. Les plus chanceux resteront embauchés par les nouveaux propriétaires des mines que le groupe s’apprête à vendre.
Car la situation est critique et nécessite des décisions drastiques : sur les 66 milliards de dollars d’actifs Anglo American compte en vendre 60% soit 40 milliards de dollars. De plus le groupe a déjà annoncé que les actionnaires ne recevront aucun dividende en 2015 ou en 2016. Une manière, aussi, de réduire les coûts : les dividendes auraient coûté, selon le Financial Times, plus d’un milliard de dollars.
Autre décision, plus managériale, la fusion de 6 de ses entreprises en 3 nouvelles entités. Parmi celles-ci le célèbre diamantier De Beers qui va continuer d’exister mais fusionnera avec Anglo American London.
Ces annonces, n’ont pas été prises à la légère par les investisseurs : Anglo American chutait de 8,67% en Bourse après avoir communiqué ce plan de restructuration.
Sur les quelques 135 000 personnes travaillant en 2015 pour Anglo American, spécialisée dans les minières de métal et surtout de métal précieux (il s’agit du premier producteur de platine au monde), pas moins de 85 000 vont être licenciées dans les années à venir. Les plus chanceux resteront embauchés par les nouveaux propriétaires des mines que le groupe s’apprête à vendre.
Car la situation est critique et nécessite des décisions drastiques : sur les 66 milliards de dollars d’actifs Anglo American compte en vendre 60% soit 40 milliards de dollars. De plus le groupe a déjà annoncé que les actionnaires ne recevront aucun dividende en 2015 ou en 2016. Une manière, aussi, de réduire les coûts : les dividendes auraient coûté, selon le Financial Times, plus d’un milliard de dollars.
Autre décision, plus managériale, la fusion de 6 de ses entreprises en 3 nouvelles entités. Parmi celles-ci le célèbre diamantier De Beers qui va continuer d’exister mais fusionnera avec Anglo American London.
Ces annonces, n’ont pas été prises à la légère par les investisseurs : Anglo American chutait de 8,67% en Bourse après avoir communiqué ce plan de restructuration.