Les contestations ont commencé début avril dans la ville de Dongguan au sud de la Chine. Les employés de la gigantesque usine de la société Yue Yuen ont entamé une grève. Ils demandent de meilleures conditions de travail, une augmentation des salaires et une aide pour le paiement de la protection sociale. Car, étant des travailleurs le plus souvent venus d’autres régions de Chine, la protection sociale leur coûte plus cher.
Mais l’usine de Yue Yuen ne semble pas vouloir leur venir en aide et, après l’échec des négociations du lundi 14 avril 2014, la grève a recommencé de plus belles. Un véritable problème pour les marques de chaussures qui ont passé commande.
Yue Yuen fournit en effet Nike, mais aussi Adidas, Reebok, Asics, Crocs ou encore Timberland. Avec la chaîne de production quasiment paralysée, c’est sur les stocks que ces marques doivent compter afin d’honorer les commandes de leurs clients. Mais les stocks ne sont pas infinis et le risque de paralysie est réel.
Le risque pour les marques est donc de devoir répondre aux demandes de leurs modèles par une « rupture de stock » qui ne serait pas causée par un succès fulgurant mais bien par les problèmes sociaux en Chine.
Et cette situation risque de se reproduire régulièrement, la contestation concernant les conditions de travail et les salaires étant en train de rapidement gagner tous les coins du pays dont l’économie est fortement basée sur la sous-traitance.
Mais l’usine de Yue Yuen ne semble pas vouloir leur venir en aide et, après l’échec des négociations du lundi 14 avril 2014, la grève a recommencé de plus belles. Un véritable problème pour les marques de chaussures qui ont passé commande.
Yue Yuen fournit en effet Nike, mais aussi Adidas, Reebok, Asics, Crocs ou encore Timberland. Avec la chaîne de production quasiment paralysée, c’est sur les stocks que ces marques doivent compter afin d’honorer les commandes de leurs clients. Mais les stocks ne sont pas infinis et le risque de paralysie est réel.
Le risque pour les marques est donc de devoir répondre aux demandes de leurs modèles par une « rupture de stock » qui ne serait pas causée par un succès fulgurant mais bien par les problèmes sociaux en Chine.
Et cette situation risque de se reproduire régulièrement, la contestation concernant les conditions de travail et les salaires étant en train de rapidement gagner tous les coins du pays dont l’économie est fortement basée sur la sous-traitance.