La réforme des APL devait rapporter 1,2 milliard d’euros à l’État
Entrée en vigueur le 1er janvier 2021, la réforme des APL voulue par le gouvernement d’Emmanuel Macron visait à rendre plus juste le calcul des aides. Jusqu’en 2020, le montant des aides était en effet calculé sur la base des revenus N-2 ; depuis le 1er janvier 2021, ce sont les revenus des 12 derniers mois couplés à une révision trimestrielle qui sont pris en compte. Résultat : certains ménages ont vu leurs aides baisser voire être supprimées.
Le gouvernement s’attendait à ce résultat qui était la raison première de la réforme : dès 2020 il annonçait 1,2 milliard d’euros d’économies par an sur les montants versés. Mais dans le courant de 2020, ces estimations avaient été revues fortement à la baisse, jusqu’à tomber à seulement 500 millions d’euros d’économies. En cause : l’impact, craint, de la crise économique et de la crise sanitaire de la Covid-19.
Le gouvernement s’attendait à ce résultat qui était la raison première de la réforme : dès 2020 il annonçait 1,2 milliard d’euros d’économies par an sur les montants versés. Mais dans le courant de 2020, ces estimations avaient été revues fortement à la baisse, jusqu’à tomber à seulement 500 millions d’euros d’économies. En cause : l’impact, craint, de la crise économique et de la crise sanitaire de la Covid-19.
1,1 milliard d’euros d’économies sur les Aides Personnalisées au Logement
Interrogée dans le cadre des discussions sur le Projet de Loi des Finances 2022 (PLF 2022) au Sénat le 9 novembre 2021, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée en charge du Logement, a confirmé que l’impact de la Covid-19 sur la réforme a été moindre. Pour 2021, les économies réalisées par l’État en baissant les APL des ménages ont atteint 1,1 milliard d’euros.
La ministre a également confirmé que les jeunes actifs sont fortement impactés par la réforme, problème soulevé, relate Public Sénat, par Dominique Estrosi Sassone, sénatrice des Alpes-Maritimes. Le gouvernement assume : « si on considère qu’il faut aider les jeunes qui entrent dans la vie active, ce n’est pas forcément par les APL qu’il faut le faire ».
La ministre a également confirmé que les jeunes actifs sont fortement impactés par la réforme, problème soulevé, relate Public Sénat, par Dominique Estrosi Sassone, sénatrice des Alpes-Maritimes. Le gouvernement assume : « si on considère qu’il faut aider les jeunes qui entrent dans la vie active, ce n’est pas forcément par les APL qu’il faut le faire ».