Les Français annulent leurs vacances sur fond de pénurie de carburant
Le secteur de l’hôtellerie est plus qu’inquiet : les effets de la grève dans les raffineries et les dépôts de carburant, qui ont causé la pénurie de carburant en France où plus de 28% des stations-essence connaissent des ruptures de stock, fait peur aux vacanciers. Ces derniers craignent de ne pas pouvoir partir faute de pouvoir faire le plein, ou de ne pas pouvoir revenir.
Résultat : les annulations seraient massives, selon l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie ». Roland Héguy, son président, confirme à France Bleu Vaucluse : « il y a plus de 60% d’annulation pour l’hôtellerie ». Un coup dur qui vient s’ajouter à une période de forte incertitude pour les professionnels : la hausse des prix de l’énergie frappe directement la rentabilité des hôtels et autres établissements, ces derniers pouvant difficilement faire des économies à ce niveau.
Résultat : les annulations seraient massives, selon l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie ». Roland Héguy, son président, confirme à France Bleu Vaucluse : « il y a plus de 60% d’annulation pour l’hôtellerie ». Un coup dur qui vient s’ajouter à une période de forte incertitude pour les professionnels : la hausse des prix de l’énergie frappe directement la rentabilité des hôtels et autres établissements, ces derniers pouvant difficilement faire des économies à ce niveau.
Une résolution du conflit n’est pas attendue cette semaine
Tous les professionnels du tourisme font face à la même problématique, qui touche également le secteur de la location de courte durée entre particuliers. Et le gouvernement n’a pas eu de mots rassurants, concernant la pénurie de carburants.
Si les réquisitions de salariés ont légèrement fait reculer le taux de stations-service en rupture, Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, estime qu’un retour à la normale ne sera pas envisageable avant le 24 octobre 2022. Les vacanciers pourraient donc faire l’impasse sur ces congés automnaux, potentiellement pour se rattraper à Noël ou durant les vacances d’hiver début 2023.
Si les réquisitions de salariés ont légèrement fait reculer le taux de stations-service en rupture, Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, estime qu’un retour à la normale ne sera pas envisageable avant le 24 octobre 2022. Les vacanciers pourraient donc faire l’impasse sur ces congés automnaux, potentiellement pour se rattraper à Noël ou durant les vacances d’hiver début 2023.