Pression sur les groupes pétroliers
La pression est très forte sur les sociétés pétrolières occidentales pour qu'elles cessent d'investir en Russie, suite à l'invasion en Ukraine. En début de semaine, Shell annonçait la cession de ses parts dans plusieurs projets avec Gazprom, un des mastodontes russe du secteur. BP avait précédé son concurrent, en se désengageant de Rosneft, malgré une position de près de 20% dans le capital du groupe semi-public. Tous les regards s'étaient portés sur TotalEnergies qui a également des intérêts en Russie.
TotalEnergies possède 19,4% du capital du gazier Novatek, 20% dans Yamal LNG, un gros producteur de gaz naturel liquéfié, ainsi qu'une participation de 10% dans Arctic LNG 2, là aussi pour du gaz naturel liquéfié. Dans une déclaration, le groupe français annonce « approuver l'étendue et la force des sanctions mises en place par l'Europe et les mettra en oeuvre quelles que soient les conséquences (en cours d'évaluation) sur la gestion de ses actifs en Russie ».
TotalEnergies possède 19,4% du capital du gazier Novatek, 20% dans Yamal LNG, un gros producteur de gaz naturel liquéfié, ainsi qu'une participation de 10% dans Arctic LNG 2, là aussi pour du gaz naturel liquéfié. Dans une déclaration, le groupe français annonce « approuver l'étendue et la force des sanctions mises en place par l'Europe et les mettra en oeuvre quelles que soient les conséquences (en cours d'évaluation) sur la gestion de ses actifs en Russie ».
Problème de principe
Néanmoins, pas question de désengagement pour le moment, mais uniquement d'un arrêt de l'apport de capital à de nouveaux projets. TotalEnergies réalise de 3 à 5% de son chiffre d'affaires en Russie, tandis que le pays représentait plus de 16% de la production de gaz naturel et liquide de l'entreprise en 2020. Une activité importante donc.
TotalEnergies se mobilise également pour « fournir du carburant aux autorités ukrainiennes et de l'aide aux réfugiés ukrainiens en Europe ». Bruno Le Maire a ajouté sur France Info que des décisions seraient prises dans les prochains jours concernant les activités russes de TotalEnergies et d'Engie. Il y a « un problème de principe » à travailler au plus près du pouvoir russe, a estimé le ministre de l'Économie.
TotalEnergies se mobilise également pour « fournir du carburant aux autorités ukrainiennes et de l'aide aux réfugiés ukrainiens en Europe ». Bruno Le Maire a ajouté sur France Info que des décisions seraient prises dans les prochains jours concernant les activités russes de TotalEnergies et d'Engie. Il y a « un problème de principe » à travailler au plus près du pouvoir russe, a estimé le ministre de l'Économie.