Pas une cession de M6 mais une fusion avec TF1
Si Bertelsmann semblait décidé à céder l’ensemble de ses parts dans le Groupe M6, soit plus de 48% du capital, cette option ne serait plus sur la table. Selon les informations du Figaro, confirmées par la suite par Bouygues, le Groupe M6 ne sera pas vendu en intégralité : il fusionnera avec le groupe TF1 pour créer un véritable géant de l’audiovisuel en France.
Bouygues, dans l’opération, va obtenir 30% de la nouvelle entité, tandis que Bertelsmann conservera 16% du capital ; le reste sera côté en Bourse. Et ce changement de stratégie n’est pas un hasard : ainsi faisant, Bertelsmann propose une solution plus apte à être validée par l’autorité de la Concurrence qui devra se pencher sur l’opération. Et cette dernière ne se fera pas sans conditions.
Bouygues, dans l’opération, va obtenir 30% de la nouvelle entité, tandis que Bertelsmann conservera 16% du capital ; le reste sera côté en Bourse. Et ce changement de stratégie n’est pas un hasard : ainsi faisant, Bertelsmann propose une solution plus apte à être validée par l’autorité de la Concurrence qui devra se pencher sur l’opération. Et cette dernière ne se fera pas sans conditions.
M6 et TF1 : un géant trop puissant ?
Si l’Autorité de la Concurrence devra éplucher le dossier, c’est que l’opération est loin d’être anodine : la nouvelle entité, si elle était créée dans les conditions actuelles, détiendrait 30% de l’audience des chaînes de télévision en France. TF1 est la première chaîne de France, M6 la quatrième. Mais c’est surtout au niveau de la publicité que la nouvelle entité risque de poser problème : TF1 et M6 représentent près de trois quarts du marché. Une position dominante qui ne plaît pas forcément, à commencer par les premiers concernés, les annonceurs.
Ce n’est donc pas étonnant que, malgré l’annonce, l’opération prendra du temps : Bertelsmann et Bouygues se donnent 18 mois pour surmonter tous les problèmes qui pourraient être soulevés et obtenir l’aval du régulateur.
Ce n’est donc pas étonnant que, malgré l’annonce, l’opération prendra du temps : Bertelsmann et Bouygues se donnent 18 mois pour surmonter tous les problèmes qui pourraient être soulevés et obtenir l’aval du régulateur.