Voilà qui risque d’être une guerre intestine beaucoup plus intéressante que celle qui oppose le Commissaire aux affaires économiques Pierre Moscovici à son successeur de Bercy Emmanuel Macron. Une guerre sur la fiscalité de l’Union Européenne avec, comme champ de bataille, le Grand-Duché du Luxembourg.
Le Luxembourg, désormais appelé le « dernier paradis fiscal d’Europe », a été au centre du scandale LuxLeaks qui a dévoilé les pratiques de Tax Ruling, une sorte d’optimisation fiscale pratiquée par les grands groupes. Une optimisation fiscale qui aurait permis à ces entreprises de ne pas payer des milliards d’euros d’impôts. Une pratique qui a sa source, justement, au Luxembourg.
Selon l’enquête menée par la Commission Internationale de Journalisme, Jean-Claude Juncker était Premier Ministre du Grand-Duché lors de la signature de la grande majorité des accords, ce qui l’a mis en mauvaise posture alors qu’il vient de prendre la tête de la Commission Européenne.
Pour tenter de calmer l’incendie, il a donc estimé nécessaire la mise en place d’une fiscalité harmonisée en Europe. Ce à quoi M. Bettel a répondu d’un « non » ferme.
« Je ne vais certainement pas avancer avec le Luxembourg vers une fiscalité qui est plus haute qu'aujourd'hui. Dire que tout le monde à l'intérieur de l'Union européenne doit avancer vers une fiscalité unique et les mêmes taux d'imposition, ça, je suis contre. » a-t-il déclaré avant d’estimer que la fiscalité était « du ressort des Etats membres ».
Une fiscalité unique ou tout au moins harmonisée empêcherait en effet le Luxembourg d’être au centre de l’optimisation fiscale de nombreuses entreprises… qui n’auraient ainsi aucun intérêt particulier à s’installer au Luxembourg plutôt qu’ailleurs.
Le Luxembourg, désormais appelé le « dernier paradis fiscal d’Europe », a été au centre du scandale LuxLeaks qui a dévoilé les pratiques de Tax Ruling, une sorte d’optimisation fiscale pratiquée par les grands groupes. Une optimisation fiscale qui aurait permis à ces entreprises de ne pas payer des milliards d’euros d’impôts. Une pratique qui a sa source, justement, au Luxembourg.
Selon l’enquête menée par la Commission Internationale de Journalisme, Jean-Claude Juncker était Premier Ministre du Grand-Duché lors de la signature de la grande majorité des accords, ce qui l’a mis en mauvaise posture alors qu’il vient de prendre la tête de la Commission Européenne.
Pour tenter de calmer l’incendie, il a donc estimé nécessaire la mise en place d’une fiscalité harmonisée en Europe. Ce à quoi M. Bettel a répondu d’un « non » ferme.
« Je ne vais certainement pas avancer avec le Luxembourg vers une fiscalité qui est plus haute qu'aujourd'hui. Dire que tout le monde à l'intérieur de l'Union européenne doit avancer vers une fiscalité unique et les mêmes taux d'imposition, ça, je suis contre. » a-t-il déclaré avant d’estimer que la fiscalité était « du ressort des Etats membres ».
Une fiscalité unique ou tout au moins harmonisée empêcherait en effet le Luxembourg d’être au centre de l’optimisation fiscale de nombreuses entreprises… qui n’auraient ainsi aucun intérêt particulier à s’installer au Luxembourg plutôt qu’ailleurs.