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Personne ne s'y attendait alors que les grecs fêtaient encore leur victoire contre l'Europe et pourtant ce lundi 6 juillet 2015 Yanis Varoufakis a quitté sa fonction de ministre des Finances. Il l'a annoncé sur son blog personnel et a justifié cette démission en parlant de pressions subies de la part de ses collègues de l'Union Européenne.
Peu apprécié, Varoufakis était devenu en effet la bête noire des ministres des Finances de l'Union Européenne et devenait donc un problème pour les futures discussions entre la Grèce et l'UE et la renégociation de la dette.
Mais on peut aussi penser que malgré la justification à base de "pressions", niées par grand nombre de ministres, la démission de Varoufakis ait été prévue depuis longtemps. En effet, avec la victoire du "non" au référendum le peuple grec et le gouvernement grec ont une arme forte en main pour faire plier l'Uniopn Européenne et ne pas sortir de la zone euro, ce que la Grèce ne veut en réalité pas.
La présence de Varoufakis au sein du gouvernement et au milieu des discussions aurait pu compromettre le tout : ayant fait plier l'Europe et surtout Angela Merkel dont la ligne politique envers la Grèce a toujours été celle de l'intransigeance, il n'était plus en position de discuter, risquant de se voir refuser ses propositions. Un autre ministre des Finances aura probablement plus de chances et la stratégie politique d'Alexis Tsipras aura été parfaite.
Peu apprécié, Varoufakis était devenu en effet la bête noire des ministres des Finances de l'Union Européenne et devenait donc un problème pour les futures discussions entre la Grèce et l'UE et la renégociation de la dette.
Mais on peut aussi penser que malgré la justification à base de "pressions", niées par grand nombre de ministres, la démission de Varoufakis ait été prévue depuis longtemps. En effet, avec la victoire du "non" au référendum le peuple grec et le gouvernement grec ont une arme forte en main pour faire plier l'Uniopn Européenne et ne pas sortir de la zone euro, ce que la Grèce ne veut en réalité pas.
La présence de Varoufakis au sein du gouvernement et au milieu des discussions aurait pu compromettre le tout : ayant fait plier l'Europe et surtout Angela Merkel dont la ligne politique envers la Grèce a toujours été celle de l'intransigeance, il n'était plus en position de discuter, risquant de se voir refuser ses propositions. Un autre ministre des Finances aura probablement plus de chances et la stratégie politique d'Alexis Tsipras aura été parfaite.