Carnets de l'Economie

La semaine de 4 jours bientôt chez la banque Intesa Sanpaolo ?




Paolo Garoscio
11/10/2022

La semaine de quatre jours, au lieu de cinq actuellement, deviendra-t-elle la nouvelle norme concernant le temps de travail ? De plus en plus d’entreprises, un peu partout dans le monde, s’y essayent… mais ce sont généralement de petites structures. Au lendemain de la crise sanitaire, toutefois, la banque italienne Intesa Sanpaolo réfléchit à la généraliser.


Travailler plus chaque jour pour avoir une journée de repos supplémentaire

Le projet a été dévoilé en partie la semaine du 10 octobre 2022, alors que l’institution bancaire aurait commencé à contacter les syndicats afin de le leur proposer : passer à la semaine de quatre jours, contre cinq actuellement. Une mesure qui ne changerait toutefois pas les horaires d’ouverture des filiales : seul le personnel qui n’est pas au contact direct de la clientèle serait concerné.

Dans l’idée, les salariés pourraient choisir un jour de congés en plus dans la semaine, qui ne doit pas forcément être le vendredi. En échange, toutefois, ils travailleront plus longtemps tous les jours : la journée, aujourd’hui de 7,5 heures, passerait alors à 9 heures. Une petite réduction du temps de travail, donc, puisque le total hebdomadaire serait alors de 36 heures contre 37,5 heures durant la semaine de cinq jours (l’Italie n’ayant pas instauré les 35 heures).

Un salaire inchangé et une option facultative

Les discussions entre la direction de la banque Intesa Sanpaolo et les syndicats italiens sont en cours, et une décision quasiment définitive est attendue pour mercredi 12 octobre 2022. Néanmoins, il se pourrait que les échanges durent plus longtemps. Ni même qu’ils aboutissent.

Mais la direction propose un salaire inchangé pour le personnel éligible et qui opterait pour la semaine de quatre jours. La banque espère en effet faire des économies sur d’autres postes de dépenses, notamment l’énergie ou encore l’occupation des bureaux qui seraient laissés libres et donc pourraient être optimisés. Le groupe compte également sur un retour généralisé de la croissance dès 2024.










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