La ristourne annoncée pour faire passer la pilule des superprofits ?
Patrick Pouyanné, interrogé par Le Parisien, l’a annoncé : si le prix du diesel franchissait le seuil symbolique des 2 euros le litre, son groupe pétrolier aurait pu proposer à nouveau une ristourne à la pompe. En 2022, la baisse de prix sur le carburant vendu dans ses stations-services lui aurait coûté environ 600 millions d’euros… ce qui n’a pas empêché le pétrolier de réaliser un bénéfice record.
Sur l’ensemble de l’année, ce ne sont pas moins de 20,5 milliards de dollars de gains nets qui ont été enregistrés par l’entreprise, au niveau mondial. Promettre une ristourne si le prix des carburants atteignait 2 euros, ce pourrait donc être une manière d’atténuer la polémique des « superprofits ». Car ces derniers sont exceptionnels pour le secteur pétrolier, avec les grandes majors qui ont explosé leurs records historiques.
Sur l’ensemble de l’année, ce ne sont pas moins de 20,5 milliards de dollars de gains nets qui ont été enregistrés par l’entreprise, au niveau mondial. Promettre une ristourne si le prix des carburants atteignait 2 euros, ce pourrait donc être une manière d’atténuer la polémique des « superprofits ». Car ces derniers sont exceptionnels pour le secteur pétrolier, avec les grandes majors qui ont explosé leurs records historiques.
Relancée par l’exécutif, TotalEnergies rechigne
En mettant comme seuil 2 euros le litre, Patrick Pouyanné avait probablement en tête qu’un tel niveau de prix ne serait pas atteint rapidement. Depuis le 1er janvier 2023, en effet, le prix d’essence et diesel se stabilisent entre 1,80 et 1,90 euro le litre. Et c’est justement ce qu’a rappelé TotalEnergies à l’AFP, le 14 février 2023 : le seuil n’est pas atteint. Et même s’il était atteint, la ristourne ne serait pas automatique.
Sauf que ce n’est pas ce qu’a compris le gouvernement. Voulant également faire taire la polémique sur les superprofits, Bruno Le Maire et Gabriel Attal lundi 13 février, puis Olivier Véran le 14 février 2023, ont rappelé à l’entreprise et son PDG sa promesse de ristourne.
Sauf que ce n’est pas ce qu’a compris le gouvernement. Voulant également faire taire la polémique sur les superprofits, Bruno Le Maire et Gabriel Attal lundi 13 février, puis Olivier Véran le 14 février 2023, ont rappelé à l’entreprise et son PDG sa promesse de ristourne.
