Les retards de paiement concernent une entreprise sur trois
Le chiffre est éloquent : 34,7% des entreprises, selon le bulletin de la Banque de France, ont subi un retard de paiement sur la période analysée, soit entre 2014 et 2017. La situation ne s’est malheureusement pas améliorée malgré la Loi de modernisation de l’économie (LME), adoptée en 2008, et qui fixe un plafond légal maximum de 60 jours pour régler une facture.
Toutefois, l’entrée en vigueur de cette loi a permis quelques améliorations, comme la baisse des retards de paiement de plus de 60 jours : ainsi, entre 2004 et 2008, soit avant la loi LME, 42,9% des retards de paiement étaient supérieurs à cette durée, dont 20,5 supérieurs à la limite légale de l’époque, soit 90 jours. Mais la limite légale de 60 jours en vigueur aujourd'hui reste dépassée dans 34,7% des retards de paiement, selon la BdF, sur la période 2014-2018, une part encore trop importante.
Toutefois, l’entrée en vigueur de cette loi a permis quelques améliorations, comme la baisse des retards de paiement de plus de 60 jours : ainsi, entre 2004 et 2008, soit avant la loi LME, 42,9% des retards de paiement étaient supérieurs à cette durée, dont 20,5 supérieurs à la limite légale de l’époque, soit 90 jours. Mais la limite légale de 60 jours en vigueur aujourd'hui reste dépassée dans 34,7% des retards de paiement, selon la BdF, sur la période 2014-2018, une part encore trop importante.
Le risque de défaillance augmente avec le temps
La question des retards de paiement sur la trésorerie de l’entreprise montre son importance dans le risque de défaillance qu’elle entraîne. Selon la Banque de France, dès lors qu’une entreprise subit un retard de paiement de plus de 60 jours, soit le plafond légal, son risque de fermer augmente de 25%.
De même, plus l’entreprise est jeune, plus ce retard de paiement aura un impact significatif sur le risque de fermeture : un retard supérieur à 30 jours entraîne un taux de défaillance moyen à un an de 1,59% pour une entreprise de moins de 5 ans, contre 0,67% pour une entreprise de plus de 25 ans.
De même, plus l’entreprise est jeune, plus ce retard de paiement aura un impact significatif sur le risque de fermeture : un retard supérieur à 30 jours entraîne un taux de défaillance moyen à un an de 1,59% pour une entreprise de moins de 5 ans, contre 0,67% pour une entreprise de plus de 25 ans.