La croissance confirme son retour au premier semestre 2021
Dans sa note de conjoncture, l’Insee offre un peu d’espoir pour l’économie française, bien qu’il soit désormais certain que la récession de 2020 mettra bien plus d’un an à être résorbée. Avec une croissance attendue à 1% au premier trimestre 2021 et un niveau sensiblement identique au deuxième trimestre, l’Insee estime que l’acquis de croissance, soit la croissance à la fin de l’année si le reste de l’année connaît une croissance nulle, à la fin du premier semestre 2021 sera de 5,5%.
Cette donnée reste soumise à variation, surtout si la pandémie entraîne de nouvelles mesures, comme un confinement partiel ou total de la population, ou des restrictions de déplacements. Mais elle conforte le gouvernement dans son espoir d’une année 2021 marquée par un rebond économique, rebond auquel croit par ailleurs la Banque de France qui table sur un minimum de 5% de croissance pour l’Hexagone.
Cette donnée reste soumise à variation, surtout si la pandémie entraîne de nouvelles mesures, comme un confinement partiel ou total de la population, ou des restrictions de déplacements. Mais elle conforte le gouvernement dans son espoir d’une année 2021 marquée par un rebond économique, rebond auquel croit par ailleurs la Banque de France qui table sur un minimum de 5% de croissance pour l’Hexagone.
Mais encore des destructions d’emplois
Si la récession semble de l’histoire ancienne, pour l’Insee, le gouvernement devra composer avec un autre problème : le chômage. Alors qu’en 2020, et au sens du Bureau International du Travail, le chômage a baissé à 8%, l’Insee prévient que ça ne correspond pas à la réalité mais qu’il s’agit de l’effet d’aubaine des mesures de sauvegarde de l’emploi.
Or, ces mesures vont s’estomper jusqu’à disparaître, et c’est là que le chômage va augmenter. L’Institut prévoit que 77.000 destructions nettes d’emplois sont à attendre au premier trimestre 2021 et viendront d’ajouter aux 284.000 emplois détruits en 2020. Ainsi, fin mars 2021, le taux de chômage devrait atteindre 8,5%, soit 0,4% de plus que fin 2019.
Or, ces mesures vont s’estomper jusqu’à disparaître, et c’est là que le chômage va augmenter. L’Institut prévoit que 77.000 destructions nettes d’emplois sont à attendre au premier trimestre 2021 et viendront d’ajouter aux 284.000 emplois détruits en 2020. Ainsi, fin mars 2021, le taux de chômage devrait atteindre 8,5%, soit 0,4% de plus que fin 2019.