Une mesure extraordinaire face à l’imprévisibilité
Les banques du continent européen ne doivent verser ni bonus ni dividendes en 2020 et doivent d’abstenir de toute opération de rachat d’actions. Telle est la position de la Banque centrale européenne (BCE), entérinée dans une recommandation qu’elle vient de rendre publique. Des courriers informant les banques de son existence ont également été envoyés.
Cette recommandation est motivée par la nécessité de « conserver le capital en temps de crise », que la BCE s’attache à rappeler aux banques. « Cette mesure est exceptionnelle et vise à préserver la capacité des banques à absorber les pertes et soutenir l’économie dans l’environnement actuel d’extrême imprévisibilité. Cette imprévisibilité empêche les banques de prédire avec précision leurs positions en capital », peut-on lire dans l’exposé des motifs de la BCE.
Cette recommandation est motivée par la nécessité de « conserver le capital en temps de crise », que la BCE s’attache à rappeler aux banques. « Cette mesure est exceptionnelle et vise à préserver la capacité des banques à absorber les pertes et soutenir l’économie dans l’environnement actuel d’extrême imprévisibilité. Cette imprévisibilité empêche les banques de prédire avec précision leurs positions en capital », peut-on lire dans l’exposé des motifs de la BCE.
La politique en matière de bonus et dividendes sera réévaluée fin 2020
La BCE promet néanmoins de tolérer les versements de dividendes ou de bonus dans les cas où cela est requis par la législation. (Toujours est-il qu’une rémunération en actions est préférable au versement d’espèces.) Si une banque se trouve dans une telle situation, elle doit informer la BCE le plus rapidement possible de ces obligations.
La BCE rappelle aussi aux banques l’impact réputationnel que peut avoir le versement de bonus en période de crise économique, celui-ci « ne doit pas être sous-estimé ». Si la recommandation de ne pas amoindrir les fonds propres court jusqu’au 1er janvier 2020, la BCE a néanmoins promis de procéder à une réévaluation de la situation au quatrième trimestre 2020.
La BCE rappelle aussi aux banques l’impact réputationnel que peut avoir le versement de bonus en période de crise économique, celui-ci « ne doit pas être sous-estimé ». Si la recommandation de ne pas amoindrir les fonds propres court jusqu’au 1er janvier 2020, la BCE a néanmoins promis de procéder à une réévaluation de la situation au quatrième trimestre 2020.