Carnets de l'Economie

​39 heures : les salariés de Smart France disent "oui"




16/12/2015

La question de l'emploi est centrale en France et la question des 35 heures, sur lequel le gouvernement ne veut pas revenir et que le Medef demande de supprimer, est un dilemme. Mais pour les salariés de l'usine Smart de Hambach, en Moselle, la question ne se pose plus : la grande majorité d'entre eux ont dit "oui" aux 39 heures pour garantir leur emploi.


Shutterstock/Economiematin
Shutterstock/Economiematin
Le référendum de septembre 2015 avait déjà donné le ton : 56,1% des salariés avaient opté pour une augmentation du temps de travail de 4 heures par semaine soit... 12%. En contrepartie l'entreprise aurait augmenté leur salaire de 6% et leur aurait garanti l'emploi jusqu'en 2020. Un deal qui semble avoir convaincu.

Le référendum passé, en effet, l'entreprise a dû se passer de l'accord des syndicats : la CGT et la CFDT, majoritaires, refusaient l'accord donc il n'aurait pas pu être mis en place de manière globale. Chaque salarié a donc dû se prononcer individuellement et l'entreprise annonçait que le plan de maintien de l'emploi aurait été instauré dès que 75% des salariés auraient signé l'avenant du contrat de travail mentionnant les nouvelles dispositions.

C'est chose faite : ce mardi 15 décembre 2015 Smart France annonce que 90% des salariés se sont prononcés en faveur de ce changement de taille qui remet en cause les 35 heures en France. Les 10% qui n'ont pas encore signé peuvent le faire avant le 18 décembre 2015.

Ce plan, appelé "pacte 2020", devrait permettre à Smart de maintenir l'emploi dans son usine d'Hambach et de récupérer de la compétitivité. "Je suis très fière de notre équipe Smart de Hambach qui a montré un engagement très fort pour améliorer la compétitivité de notre site de production" a déclaré Annette Winckler, responsable de la division Smart chez Daimler, la maison-mère.










Décideurs

Nvidia rejoint le Dow Jones, Intel le quitte

Voiture électrique : BMW commence à critiquer le projet de l’UE

Google condamné pour son monopole sur les recherches Internet

Crédit Mutuel : Daniel Baal prend les rênes du groupe