Un problème récurrent dénoncé par des propriétaires
Selon les informations dévoilées le 2 juin 2023 par le journal Le Parisien, cette plainte regroupe des propriétaires de plusieurs modèles des marques Renault, Nissan et Dacia. Ces véhicules, équipés du moteur essence 1.2 Tce, seraient victimes de nombreux problèmes liés à la conception du bloc moteur. Les problèmes principaux évoqués par les consommations sont une consommation excessive d'huile, une usure prématurée et parfois même la casse du bloc moteur.
Les modèles incriminés vont des Renault Captur, Clio IV, Kadjar, Mégane 3 et 4, Scénic 3 aux Dacia Duster 1 et 2, Dokker et Lodgy. Certains modèles Nissan, comme le Juke, le Pulsar et le Qashqai, sont également concernés. Au total, près de 1800 propriétaires, rien qu'en France, se sentent lésés par ces dysfonctionnements.
Les modèles incriminés vont des Renault Captur, Clio IV, Kadjar, Mégane 3 et 4, Scénic 3 aux Dacia Duster 1 et 2, Dokker et Lodgy. Certains modèles Nissan, comme le Juke, le Pulsar et le Qashqai, sont également concernés. Au total, près de 1800 propriétaires, rien qu'en France, se sentent lésés par ces dysfonctionnements.
Une réaction jugée insuffisante de la part du constructeur
Les plaignants dénoncent en outre le fait que Renault continue de gérer ces défaillances au cas par cas malgré la connaissance présumée des défauts depuis un certain temps. Ils regrettent que le constructeur n'ait pas initié de campagne de rappel. Maître Christophe Lèguevaques, avocat au barreau de Paris, rassemble les plaintes et indique que c'est l'absence d'avancée significative dans ce dossier qui a incité ses clients à porter l’affaire devant la justice. La plainte, selon les informations du Parisien, sera déposée auprès du tribunal correctionnel de Nanterre lundi 5 juin 2023.
Renault, pour sa part, soutient avoir examiné toutes les demandes et affirme que 93% des cas ont déjà été pris en charge. Le constructeur reconnaît une surconsommation d'huile de la part de ces moteurs, produits en Espagne et au Royaume-Uni, mais nie tout risque de sécurité. Il soutient cette affirmation en faisant remarquer que les autorités de régulation n'ont jamais ordonné de campagne de rappel. La situation reste toutefois tendue, alors que le nombre de plaignants pourrait augmenter dans les semaines à venir.
Renault, pour sa part, soutient avoir examiné toutes les demandes et affirme que 93% des cas ont déjà été pris en charge. Le constructeur reconnaît une surconsommation d'huile de la part de ces moteurs, produits en Espagne et au Royaume-Uni, mais nie tout risque de sécurité. Il soutient cette affirmation en faisant remarquer que les autorités de régulation n'ont jamais ordonné de campagne de rappel. La situation reste toutefois tendue, alors que le nombre de plaignants pourrait augmenter dans les semaines à venir.