Pourquoi la vente à perte pour les carburants ?
Vendre à perte signifie proposer un produit à un tarif inférieur à son coût d'acquisition. Dans le cadre des carburants, cela se traduirait par une offre d'essence ou de diesel à un prix moindre que son coût d'achat pour les distributeurs. Une manière évidente de faire baisser la facture pour les automobilistes, alors que les prix de l’essence et du diesel frôlent les 2 euros le litre en moyenne en France.
Pour ce faire, le gouvernement doit toutefois changer la législation. La vente à perte, hors exceptions, est en effet interdite en France. Il existe en effet un risque de distorsion de la concurrence, risque craint au niveau des carburants par les distributeurs indépendants.
Pour ce faire, le gouvernement doit toutefois changer la législation. La vente à perte, hors exceptions, est en effet interdite en France. Il existe en effet un risque de distorsion de la concurrence, risque craint au niveau des carburants par les distributeurs indépendants.
Une mesure prévue… pour la fin de l’année 2023
Élisabeth Borne, Première ministre, a confirmé l’intention du gouvernement de présenter un projet de loi autorisant la vente à perte pour les carburants, de manière exceptionnelle. Le Parlement devra en discuter en octobre 2023. En cas d’adoption de la loi, l’exécutif pourrait alors mettre en place la vente à perte dès décembre 2023. C’est en tout cas le souhait exprimé par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, le 18 septembre 2023 sur France 2.
Mais la mesure pourrait faire polémique. D’une part, seuls les géants du pétrole peuvent se permettre de vendre à perte en réduisant massivement le prix final du litre de carburant. D’autre part, la mesure risque d’être attaquée en justice par les distributeurs indépendants, qui craignent de voir leur clientèle fuir vers la concurrence. Une situation qui avait déjà eu lieu en 2022, lorsque TotalEnergies avait rajouté une couche de réduction de prix à la baisse mise en place par le gouvernement.
Mais la mesure pourrait faire polémique. D’une part, seuls les géants du pétrole peuvent se permettre de vendre à perte en réduisant massivement le prix final du litre de carburant. D’autre part, la mesure risque d’être attaquée en justice par les distributeurs indépendants, qui craignent de voir leur clientèle fuir vers la concurrence. Une situation qui avait déjà eu lieu en 2022, lorsque TotalEnergies avait rajouté une couche de réduction de prix à la baisse mise en place par le gouvernement.