Les prix des fruits ont augmenté de 18,6 % en dix ans
Les fruits et légumes, sont-ils chers ? D’après les observations de l’association Familles Rurales, les prix des fruits ont progressé de 18,6 % entre 2007 et 2017, soit plus rapidement que l’inflation (12,2 % sur la même période), tandis que ceux des légumes ont augmenté de 7 %. Toutefois, à 3,76 euros en moyenne, le prix d’un kilo de fruits reste raisonnable, tout comme celui des légumes, à 2,14 euros, estime-t-on chez Familles Rurales.
L’enquête révèle aussi que, malgré les affirmations martelées par l’industrie bio, les fruits et légumes bio sont plus chers que les fruits et légumes conventionnels. Même si les prix des fruits bio n’ont quasiment pas bougé, ceux des légumes bio ont augmenté de 3 % sur un an.
L’enquête révèle aussi que, malgré les affirmations martelées par l’industrie bio, les fruits et légumes bio sont plus chers que les fruits et légumes conventionnels. Même si les prix des fruits bio n’ont quasiment pas bougé, ceux des légumes bio ont augmenté de 3 % sur un an.
Acheter des fruits et légumes et faire des économies, c’est possible
Si les prix des fruits et légumes augmentent vite, limiter ses dépenses reste tout de même possible, estime l’association Familles rurales. Tous les produits n’ont pas vu leurs prix augmenter : les prix des abricots ont baissé de 26 % sur un an, ceux des pommes de terre de 22 % et ceux des courgettes de 20 %. Par ailleurs, il n’est pas forcément plus coûteux d’acheter français : 10 fruits et légumes français sur 16 sont moins chers ou légèrement plus chers (inférieur à 0,2 € le kilo) que les fruits et légumes d’origine étrangère.
Quant au meilleur endroit pour acheter ses fruits et légumes, Familles rurales révèle que c’est sur les marchés que les prix ont baissé le plus (-10 %). Et côté magasins, les hard-discounts restent toujours moins chers que les supermarchés.
Quant au meilleur endroit pour acheter ses fruits et légumes, Familles rurales révèle que c’est sur les marchés que les prix ont baissé le plus (-10 %). Et côté magasins, les hard-discounts restent toujours moins chers que les supermarchés.