Les pays producteurs en difficulté
Le jus d'orange sera-t-il bientôt du jus de… mandarines ? C'est une des solutions proposées par Kees Cools, le président de la fédération internationale des producteurs, qui fait pression sur les autorités pour modifier les règlements : dans le Financial Times, il explique en effet que le fruit est plus résistant que celui de l'orange. Et c'est effectivement un des problèmes majeurs qui touchent les producteurs.
Les récoltes sont en effet frappées par des catastrophes climatiques et des maladies qui terrassent les productions. C'est le cas au Brésil, premier producteur mondial de jus, dont les récoltes devrait reculer de près d'un quart sur un an. Les plantations sont de plus touchées par la maladie de Huanglongbing (maladie du Dragon jaune) qui empêche la maturation naturelle du fruit. C'est bien simple, la production annuelle du Brésil est au plus bas en 36 ans.
Les récoltes sont en effet frappées par des catastrophes climatiques et des maladies qui terrassent les productions. C'est le cas au Brésil, premier producteur mondial de jus, dont les récoltes devrait reculer de près d'un quart sur un an. Les plantations sont de plus touchées par la maladie de Huanglongbing (maladie du Dragon jaune) qui empêche la maturation naturelle du fruit. C'est bien simple, la production annuelle du Brésil est au plus bas en 36 ans.
Les prix du jus d'orange déjà au plus haut
En Floride, autre grand producteur d'or orange, c'est aussi la débandade : entre une vague de froid dévastatrice et l'ouragan Ian, les oranges n'ont pas bonne mine. Il ne faut donc pas s'attendre à ce l'État américain rattrape la mauvaise fortune brésilienne. Impossible dans ce contexte d'espérer une baisse des prix ou, à tout le moins, une stabilisation : les prix ont en effet été multipliés par 5 depuis le début de la pandémie.
« Ce qui manque actuellement en termes de produits, c'est l'équivalent de la consommation européenne de jus d'orange », a expliqué au micro de France 2 Emmanuel Vasseneix, président de l'Union nationale interprofessionnelle des jus de fruits (Unijus). Cette demande, couplée à une offre particulièrement faible, explique la flambée des cours : sur le marché de gros, la livre (450 grammes) de jus d'orange a atteint un nouveau record à 4,5325 dollars.
Et les prix sont déjà au plus haut, le cabinet Circana ayant indiqué que le jus d'orange coûtait déjà 11 % plus cher qu'il y a un an (+24 % pour le jus concentré). Les consommateurs doivent s'attendre à une hausse des prix de 40 à 50 centimes dans les prochains mois, selon l'Unijus. Le jus d'orange, produit de luxe ? Ça n'a rien d'impossible…
« Ce qui manque actuellement en termes de produits, c'est l'équivalent de la consommation européenne de jus d'orange », a expliqué au micro de France 2 Emmanuel Vasseneix, président de l'Union nationale interprofessionnelle des jus de fruits (Unijus). Cette demande, couplée à une offre particulièrement faible, explique la flambée des cours : sur le marché de gros, la livre (450 grammes) de jus d'orange a atteint un nouveau record à 4,5325 dollars.
Et les prix sont déjà au plus haut, le cabinet Circana ayant indiqué que le jus d'orange coûtait déjà 11 % plus cher qu'il y a un an (+24 % pour le jus concentré). Les consommateurs doivent s'attendre à une hausse des prix de 40 à 50 centimes dans les prochains mois, selon l'Unijus. Le jus d'orange, produit de luxe ? Ça n'a rien d'impossible…