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Interrogé sur France Inter mercredi 1er juin 2016, Nicolas de Tavernost est revenu sur son propre salaire au sein du groupe M6, un salaire de 1,4 million d'euros pour l'année 2015. Selon le patron de M6 cette somme n'est "pas énorme" et il se dit opposé à un plafonnement des salaires des patrons, une idée qui a germé chez Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, après le scandale chez Renault avant qu'il ne la renie.
Toutefois, le salaire de Nicolas de Tavernost est loin de celui de Carlos Ghosn et, surtout, il ne dépasse pas les 100 fois le SMIC, cette limite proposée par un collectif de personnalités dans une tribune sur Libération. D'ailleurs, Nicolas de Tavernost avoue qu'il n'est pas "le mieux payé du groupe" et estime que "quelques footballeurs sont bien mieux payés" que lui.
"Je crois à la liberté des actionnaires, ce sont eux qui fixent la rémunération des patrons, c'est à eux de décider" a-t-il déclaré. Une phrase qui pourrait calmer un conflit naissant à elle seule : le scandale chez Renault était à la fois lié à la somme perçue par Carlos Ghosn et au non-respect de l'avis de l'Assemblée Générale de l'entreprise qui avait voté contre ce salaire.
Les députés ont d'ailleurs fin mai voté un amendement qui rendra l'avis de l'Assemblée Générale contraignant sur la question du salaire du PDG : si l'Assemblée Générale vote contre, le Conseil d'Administration devra alors proposer une autre rémunération qui sera également votée.
Toutefois, le salaire de Nicolas de Tavernost est loin de celui de Carlos Ghosn et, surtout, il ne dépasse pas les 100 fois le SMIC, cette limite proposée par un collectif de personnalités dans une tribune sur Libération. D'ailleurs, Nicolas de Tavernost avoue qu'il n'est pas "le mieux payé du groupe" et estime que "quelques footballeurs sont bien mieux payés" que lui.
"Je crois à la liberté des actionnaires, ce sont eux qui fixent la rémunération des patrons, c'est à eux de décider" a-t-il déclaré. Une phrase qui pourrait calmer un conflit naissant à elle seule : le scandale chez Renault était à la fois lié à la somme perçue par Carlos Ghosn et au non-respect de l'avis de l'Assemblée Générale de l'entreprise qui avait voté contre ce salaire.
Les députés ont d'ailleurs fin mai voté un amendement qui rendra l'avis de l'Assemblée Générale contraignant sur la question du salaire du PDG : si l'Assemblée Générale vote contre, le Conseil d'Administration devra alors proposer une autre rémunération qui sera également votée.