Selon le Financial Times, qui dévoile l'information dimanche 3 juillet 2016, le ministre des Finances britannique aurait l'intention de faire un énorme cadeau fiscal aux entreprises britanniques : il veut baisser l'Impôt sur les Sociétés, actuellement de 20 %. Une décision qui ne serait que l'accélération d'un plan déjà annoncé en mars 2016.
George Osborne avait déjà prévu de baisser l'IS à 17 % à l'horizon de 2020 mais, désormais, il pourrait aller plus loin afin de convaincre les entreprises de rester. L'Impôt sur les Sociétés britannique pourrait chuter à 15 %, un niveau très proche de celui de l'Irlande (12,5 %), pays au centre des techniques d'optimisation fiscale de nombreuses multinationales dont Google et Apple.
Si le Royaume-Uni décidait de faire chuter son IS à 15 %, le pays deviendrait très attractif pour les entreprises puisqu'il s'agirait d'un des taux d'imposition les moins élevés des grandes économies mondiales. Mais cela pourrait également attirer les fraudeurs.
L'OCDE, selon un document interne que Reuters a pu consulter, s'inquiétait dès le lendemain du Brexit que le Royaume-Uni ne devienne une sorte de paradis fiscal après la fin de tous les accords liant le pays à l'Union Européenne. Cette annonce de George Osborne ne fait qu'augmenter l'inquiétude de voir le Royaume-Uni devenir une nouvelle Irlande... sur lequel la Commission Européenne n'aurait aucun pouvoir.
George Osborne avait déjà prévu de baisser l'IS à 17 % à l'horizon de 2020 mais, désormais, il pourrait aller plus loin afin de convaincre les entreprises de rester. L'Impôt sur les Sociétés britannique pourrait chuter à 15 %, un niveau très proche de celui de l'Irlande (12,5 %), pays au centre des techniques d'optimisation fiscale de nombreuses multinationales dont Google et Apple.
Si le Royaume-Uni décidait de faire chuter son IS à 15 %, le pays deviendrait très attractif pour les entreprises puisqu'il s'agirait d'un des taux d'imposition les moins élevés des grandes économies mondiales. Mais cela pourrait également attirer les fraudeurs.
L'OCDE, selon un document interne que Reuters a pu consulter, s'inquiétait dès le lendemain du Brexit que le Royaume-Uni ne devienne une sorte de paradis fiscal après la fin de tous les accords liant le pays à l'Union Européenne. Cette annonce de George Osborne ne fait qu'augmenter l'inquiétude de voir le Royaume-Uni devenir une nouvelle Irlande... sur lequel la Commission Européenne n'aurait aucun pouvoir.