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Shell croyait fortement au potentiel de son puits Burger J situé à 240 kilomètres au large des côtes de l'Alaska, dans l'Arctique, sous la mer des Tchoutches. Lors de l'autorisation du gouvernement américain pour entamer les procédures de forage le groupe était donc très content et surtout s'attendait à de bons résultats. Mais ces derniers n'ont pas été au rendez-vous.
Après avoir foré "jusqu'à une profondeur de 6 800 pieds" selon le communiqué de presse du groupe pétrolier, le résultat de l'exploration a été "clairement décevant pour cette partie du bassin". Une déception telle que le groupe a décidé de "cesser tout nouvelle exploration au large de l'Alaska dans l'avenir immédiat".
Cette décision est bien entendu le reflet de l'échec de l'exploration mais s'inscrit dans la tendance générale des compagnies pétrolières qui tendent à réduire fortement leurs investissements. Une tendance entamée lors de la chute des prix du pétrole qui rendent les forages moins rentables voire pas rentables du tout et qui a touché principalement le gaz de schiste américain.
La rentabilité est en effet une des raisons évoquées par Shell pour justifier cette décision survenue seulement deux mois après le début des forages d'exploration. Une bonne nouvelle pour les associations de protection de l'environnement qui avaient, au printemps, dénoncé "d'immenses risques pour les populations de l'Arctique, la faune et notre climat".
Toutefois Shell estime encore que le bassin pétrolier du large de l'Arctique sera d'une importance stratégique" à l'avenir, laissant donc la porte ouverte à de futures explorations et à l'exploitation.
Après avoir foré "jusqu'à une profondeur de 6 800 pieds" selon le communiqué de presse du groupe pétrolier, le résultat de l'exploration a été "clairement décevant pour cette partie du bassin". Une déception telle que le groupe a décidé de "cesser tout nouvelle exploration au large de l'Alaska dans l'avenir immédiat".
Cette décision est bien entendu le reflet de l'échec de l'exploration mais s'inscrit dans la tendance générale des compagnies pétrolières qui tendent à réduire fortement leurs investissements. Une tendance entamée lors de la chute des prix du pétrole qui rendent les forages moins rentables voire pas rentables du tout et qui a touché principalement le gaz de schiste américain.
La rentabilité est en effet une des raisons évoquées par Shell pour justifier cette décision survenue seulement deux mois après le début des forages d'exploration. Une bonne nouvelle pour les associations de protection de l'environnement qui avaient, au printemps, dénoncé "d'immenses risques pour les populations de l'Arctique, la faune et notre climat".
Toutefois Shell estime encore que le bassin pétrolier du large de l'Arctique sera d'une importance stratégique" à l'avenir, laissant donc la porte ouverte à de futures explorations et à l'exploitation.