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Le Wall Street Journal dévoile ce qui pourrait être une véritable bombe : Yahoo voudrait donc vendre ses activités internet. Du moins, ce n’est pas encore décidé (et ça ne le sera pas facilement ni rapidement). Mais le seul fait d’y penser est un changement radical de stratégie et, surtout, de coeur de métier.
Malheureusement pour Marissa Mayer c’est le début de la sortie : malgré son arrivée à la tête du groupe en 2012 les revenus de Yahoo ont chuté de... 99% sur la période juillet-septembre 2015. Seulement 76 millions de dollars de bénéfice tandis que le chiffre d’affaires a augmenté de 8% à 1,2 milliards de dollars. L’activité Internet n’est donc plus rentable même si Yahoo reste le troisième site le plus visité des Etats-Unis derrière Google et Facebook.
Yahoo vaut encore 31 milliards de dollars en Bourse mais l’essentiel de cette valeur est issu des 15% de capital du géant AliBaba, l’Amazon chinois, que détient le groupe américain. Une valeur que le conseil d’administration pourrait privilégier face à l’activité internet en déclin. Celle-ci, si la décision de vendre devient réalité, pourrait donc être tout simplement bradée.
La question en suspens reste également l’avenir de Marissa Mayer. Déjà pressentie pour prendre la porte, elle a toujours prôné une stratégie inverse de celle maintenant étudiée : céder les parts d’AliBaba et recentrer l’entreprise sur le coeur de métier donc Internet. La rupture semble donc bien consommée entre la PDG de Yahoo et son conseil d’administration.
Malheureusement pour Marissa Mayer c’est le début de la sortie : malgré son arrivée à la tête du groupe en 2012 les revenus de Yahoo ont chuté de... 99% sur la période juillet-septembre 2015. Seulement 76 millions de dollars de bénéfice tandis que le chiffre d’affaires a augmenté de 8% à 1,2 milliards de dollars. L’activité Internet n’est donc plus rentable même si Yahoo reste le troisième site le plus visité des Etats-Unis derrière Google et Facebook.
Yahoo vaut encore 31 milliards de dollars en Bourse mais l’essentiel de cette valeur est issu des 15% de capital du géant AliBaba, l’Amazon chinois, que détient le groupe américain. Une valeur que le conseil d’administration pourrait privilégier face à l’activité internet en déclin. Celle-ci, si la décision de vendre devient réalité, pourrait donc être tout simplement bradée.
La question en suspens reste également l’avenir de Marissa Mayer. Déjà pressentie pour prendre la porte, elle a toujours prôné une stratégie inverse de celle maintenant étudiée : céder les parts d’AliBaba et recentrer l’entreprise sur le coeur de métier donc Internet. La rupture semble donc bien consommée entre la PDG de Yahoo et son conseil d’administration.