Les deux groupes qui ont décidé de fusionner sont CNR et CSR, tous deux contrôlés par l’Etat chinois. Leur offre est complète allant des rails aux locomotives et aux wagons. Qui plus est ils sont à l’origine du réseau de trains à grande vitesse chinois, le plus étendu du monde (il devrait atteindre 16 000 kilomètres en 2020 ; la France n’en comptera que 4 000 kilomètres à cette date).
Le nouveau groupe ainsi formé pourrait s’appeler, selon le 21st Century Business Herald, « China Railway Rolling Stocking Group » et ne fera que recréer une entité du début du siècle : CNR et CSR sont en effet issues d’un même groupe qui s’était scindé dans les années 2000.
Niveau stratégie, l’objectif est clairement affiché : exporter la technologie chinoise partout dans le monde pour que le groupe s’ouvre de nouveaux horizons. LE nouveau groupe en a les moyens puisqu’il est directement valorisé 26 milliards de dollars (CNR et CSR valant respectivement 13 milliards de dollars chacune).
Une telle puissance sur le marché international des trains risque de mettre en péril la suprématie des deux géants du secteur : l’allemand Siemens et le canadien Bombardier. Mais déjà bien installés en Europe et aux Etats-Unis, les deux groupes occidentaux devraient garder l’avantage d’un terrain et de contraintes techniques et réglementaires connues, tout du moins pendant encore quelques années.
Le nouveau groupe ainsi formé pourrait s’appeler, selon le 21st Century Business Herald, « China Railway Rolling Stocking Group » et ne fera que recréer une entité du début du siècle : CNR et CSR sont en effet issues d’un même groupe qui s’était scindé dans les années 2000.
Niveau stratégie, l’objectif est clairement affiché : exporter la technologie chinoise partout dans le monde pour que le groupe s’ouvre de nouveaux horizons. LE nouveau groupe en a les moyens puisqu’il est directement valorisé 26 milliards de dollars (CNR et CSR valant respectivement 13 milliards de dollars chacune).
Une telle puissance sur le marché international des trains risque de mettre en péril la suprématie des deux géants du secteur : l’allemand Siemens et le canadien Bombardier. Mais déjà bien installés en Europe et aux Etats-Unis, les deux groupes occidentaux devraient garder l’avantage d’un terrain et de contraintes techniques et réglementaires connues, tout du moins pendant encore quelques années.