Des taux d'intérêts en flèche
Le marché immobilier, autrefois florissant, connaît des jours sombres. En août 2023, la Banque de France a annoncé un montant des nouveaux crédits immobiliers s'établissant à seulement 9,9 milliards d'euros. Cette nouvelle est d'autant plus surprenante qu'il y a quelques mois, le secteur profitait d'une dynamique positive, avec des crédits frôlant régulièrement les 20 milliards d'euros. C'était notamment le cas en 2020 et 2021, où le marché était stimulé par des effets de rattrapage après les périodes de confinement. L'engouement était tel que beaucoup se précipitaient pour profiter de taux d'emprunt encore avantageux.
Si vous pensez emprunter prochainement, préparez-vous à un choc. Les taux d'intérêt, autrefois alliés des emprunteurs, se sont envolés, connaissant une multiplication par 3,5 en l'espace de 18 mois. Dès septembre, la Banque de France anticipe un taux s'élevant à 3,81% hors frais et assurance pour les nouveaux prêts. La raison ? « C'est l'effet boule de neige des banques centrales cherchant à contrer l'inflation ». Concrètement, cela signifie que l'argent coûte désormais plus cher aux banques, qui n'hésitent pas à répercuter cette augmentation sur les particuliers.
Si vous pensez emprunter prochainement, préparez-vous à un choc. Les taux d'intérêt, autrefois alliés des emprunteurs, se sont envolés, connaissant une multiplication par 3,5 en l'espace de 18 mois. Dès septembre, la Banque de France anticipe un taux s'élevant à 3,81% hors frais et assurance pour les nouveaux prêts. La raison ? « C'est l'effet boule de neige des banques centrales cherchant à contrer l'inflation ». Concrètement, cela signifie que l'argent coûte désormais plus cher aux banques, qui n'hésitent pas à répercuter cette augmentation sur les particuliers.
Les primo-accédants, toujours en lice
Une danse périlleuse entre banques et acheteurs. Les hausses de taux ont un double effet domino. D'un côté, les établissements bancaires, méfiants face à ce nouveau contexte, sont moins enclins à prêter. De l'autre, les acquéreurs potentiels, anticipant une baisse des prix immobiliers, retardent leurs projets d'achat. Cette double prudence engendre une chute drastique des transactions. Et même si l'encours total des prêts immobiliers se stabilise autour de 1300 milliards d'euros, il est important de souligner que ce chiffre reste colossal, étant quadruplé par rapport à deux décennies en arrière.
Malgré ce contexte tendu, la Banque de France souligne l'accès toujours satisfaisant des primo-accédants au crédit immobilier. « Ils représentent toujours près de la moitié de la production de crédits en 2023, un chiffre légèrement supérieur à la moyenne depuis 2015 », affirme-t-elle. Une lueur d'espoir dans un marché en pleine turbulence.
Malgré ce contexte tendu, la Banque de France souligne l'accès toujours satisfaisant des primo-accédants au crédit immobilier. « Ils représentent toujours près de la moitié de la production de crédits en 2023, un chiffre légèrement supérieur à la moyenne depuis 2015 », affirme-t-elle. Une lueur d'espoir dans un marché en pleine turbulence.