Un contexte de pénurie alarmant
Le cacao n’a jamais été aussi cher. En effet, sur le New York Mercantile Exchange, la bourse où se vendent et s’achètent les futures sur ce produit, son prix a franchi la barre des 9.600 dollars la tonne. Du jamais vu !
Si le prix de cette denrée flambe, c’est parce que la production de cacao, principalement concentrée en Afrique de l'Ouest, est sérieusement compromise par une série de défis. D'une part, des conditions météorologiques défavorables et des maladies des plantes, comme le CSSV (Cocoa Swollen Shoot Virus), ont drastiquement réduit les rendements. D'autre part, le rapport de la International Cocoa Organization annonce un déficit d'approvisionnement de 374.000 tonnes pour la saison 2023-2024, marquant une augmentation de 405% par rapport à la saison précédente. Cette situation alarmante reflète le plus grand déficit d'approvisionnement en plus de 60 ans, signalant des répercussions potentielles sur les prix du chocolat à l'échelle mondiale.
Si le prix de cette denrée flambe, c’est parce que la production de cacao, principalement concentrée en Afrique de l'Ouest, est sérieusement compromise par une série de défis. D'une part, des conditions météorologiques défavorables et des maladies des plantes, comme le CSSV (Cocoa Swollen Shoot Virus), ont drastiquement réduit les rendements. D'autre part, le rapport de la International Cocoa Organization annonce un déficit d'approvisionnement de 374.000 tonnes pour la saison 2023-2024, marquant une augmentation de 405% par rapport à la saison précédente. Cette situation alarmante reflète le plus grand déficit d'approvisionnement en plus de 60 ans, signalant des répercussions potentielles sur les prix du chocolat à l'échelle mondiale.
Les chocolatiers répercutent la hausse du prix sur les consommateurs
Face à cette crise, les réactions de l'industrie du chocolat varient. Les fabricants, tels que Lindt & Sprüngli et Ferrero, ont d'ores et déjà annoncé de fortes hausses de prix pour leurs produits, témoignant de la pression croissante sur les coûts de production. En parallèle, l'analyse de Rabobank souligne que les agriculteurs de Côte d'Ivoire se détournent de la production de cacao au profit de cultures plus lucratives, telles que le caoutchouc, exacerbant ainsi le déficit d'approvisionnement. Les gouvernements du Ghana et de la Côte d'Ivoire, en fixant des prix fixes pour les producteurs, n'offrent pas la flexibilité nécessaire pour bénéficier de la flambée actuelle des prix, posant ainsi des défis supplémentaires pour la stabilité économique de ces producteurs.
Cette crise du cacao met en lumière la fragilité de ce marché essentiel, à la fois pour les économies des pays producteurs et pour l'industrie du chocolat mondiale. Les prochains mois seront cruciaux pour observer les adaptations de cette filière face à un environnement de plus en plus incertain.
Cette crise du cacao met en lumière la fragilité de ce marché essentiel, à la fois pour les économies des pays producteurs et pour l'industrie du chocolat mondiale. Les prochains mois seront cruciaux pour observer les adaptations de cette filière face à un environnement de plus en plus incertain.