9% de chômeurs au troisième trimestre… selon le BIT
Les statistiques du chômage publiées le 10 novembre 2020 sont celles de l’Insee, qui sont généralement très différentes de celles de Pôle emploi : l’Insee utilise, pour ses données, la définition du chômage du Bureau International du Travail, là où Pôle emploi utilise les inscriptions sur ses listes. Or, selon le BIT, pour être au chômage, il ne faut pas seulement ne pas avoir de travail mais… en chercher un activement. Autrement, ce n’est pas du chômage.
C’est ce qui explique la hausse de 1,9% du chômage au troisième trimestre 2020 par rapport aux trois mois précédents en France, une hausse historique qui porte à 9% la part de la population au chômage en France, ou 2,7 millions de personnes. Des chiffres cohérents avec ses prévisions de début octobre 2020. La hausse est inédite depuis 1975, souligne l’Insee, « mais est en partie mécanique, par contrecoup de la baisse en trompe-l’oeil liée au confinement ».
C’est ce qui explique la hausse de 1,9% du chômage au troisième trimestre 2020 par rapport aux trois mois précédents en France, une hausse historique qui porte à 9% la part de la population au chômage en France, ou 2,7 millions de personnes. Des chiffres cohérents avec ses prévisions de début octobre 2020. La hausse est inédite depuis 1975, souligne l’Insee, « mais est en partie mécanique, par contrecoup de la baisse en trompe-l’oeil liée au confinement ».
Chômage : une baisse au deuxième trimestre, donc une forte hausse au troisième
La hausse de 1,9% sur trois mois du taux de chômage en France est en réalité plutôt fausse, au sens où il s’agit d’une anomalie statistique. Sur un an, en effet, l’augmentation du nombre de chômeurs n’est « que » de 0,6%.
Car au deuxième trimestre 2020, en plein confinement, le nombre de chômeurs avait baissé, contre toute logique : les magasins et les entreprises étant fermés, impossible de rechercher activement un emploi. Les personnes sans emploi sont donc sorties du décompte… alors que l’économie était à l’arrêt. Au troisième trimestre 2020, c’est donc un rattrapage et un retour à la normale qui ont fait exploser les chiffres.
Car au deuxième trimestre 2020, en plein confinement, le nombre de chômeurs avait baissé, contre toute logique : les magasins et les entreprises étant fermés, impossible de rechercher activement un emploi. Les personnes sans emploi sont donc sorties du décompte… alors que l’économie était à l’arrêt. Au troisième trimestre 2020, c’est donc un rattrapage et un retour à la normale qui ont fait exploser les chiffres.