La grotte de Juukan Gorge dynamitée en mai 2020
L’affaire avait fait beaucoup de bruit à l’international, mais surtout en Australie : le 24 mai 2020, la grotte de Juukan Gorge, en Australie occidentale, était dynamitée. Il s’agissait d’un des sites historiques les plus vieux de l’histoire du pays présentant des traces de peuplement aborigène parmi les plus anciennes. Un site d’une valeur culturelle inestimable, en plus de la valeur archéologique. En Australie, l’émoi avait été national.
L’entreprise qui a procédé à cette destruction est Rio Tinto, géant minier qui exploite une mine de fer à proximité. La décision de faire exploser la grotte avait été donnée afin d’agrandir la mine. Très rapidement, l’affaire avait coûté à son PDG, le Français Jean-Sébastien Jacques, son bonus de 3 millions d’euros. Mais Rio Tinto a décidé d’aller plus loin.
L’entreprise qui a procédé à cette destruction est Rio Tinto, géant minier qui exploite une mine de fer à proximité. La décision de faire exploser la grotte avait été donnée afin d’agrandir la mine. Très rapidement, l’affaire avait coûté à son PDG, le Français Jean-Sébastien Jacques, son bonus de 3 millions d’euros. Mais Rio Tinto a décidé d’aller plus loin.
Une enquête interne et des démissions chez Rio Tinto
Dans un communiqué de presse, Simon Thompson, président du Conseil d’administration de Rio Tinto, a déclaré que « ce qui s'est passé à Juukan est une faute et nous sommes déterminés à faire en sorte que la destruction d'un site patrimonial d'une importance archéologique et culturelle aussi exceptionnelle ne se reproduise plus jamais lors d'une opération de Rio Tinto ». Il souligne toutefois que l’enquête interne avait permis d’établir que Rio Tinto avait bien obtenu toutes les autorisations nécessaires.
Le géant minier a voulu montrer l’exemple en poussant vers la sortie son PDG, Jean-Sébastien Jacques, le chef de la division minerai de fer Chris Salisbury et Simone Niven, cheffe de la communication. Les trois ont démissionné « d’un commun accord » avec le Conseil d’administration, annonce le communiqué de presse. M. Jacques gardera ses fonctions jusqu’à ce qu’un nouveau PDG soit nommé.
Le géant minier a voulu montrer l’exemple en poussant vers la sortie son PDG, Jean-Sébastien Jacques, le chef de la division minerai de fer Chris Salisbury et Simone Niven, cheffe de la communication. Les trois ont démissionné « d’un commun accord » avec le Conseil d’administration, annonce le communiqué de presse. M. Jacques gardera ses fonctions jusqu’à ce qu’un nouveau PDG soit nommé.