50.000 euros d’apport en moyenne pour obtenir un crédit
L’augmentation est significative, et pourrait rapidement avoir des effets négatifs sur le marché immobilier : selon Finance Conseil, l’apport moyen pour obtenir un crédit immobilier en France a atteint 52.594 euros au premier trimestre 2022. Un an auparavant, cette somme était de 29.405 euros en moyenne, soit une augmentation de 78% sur un an.
Naturellement, l’apport évolue en fonction du montant du crédit demandé et du prix du bien ciblé. Il faudra donc compter sur un apport qui atteint environ 20% du prix du projet, tous frais confondus, voire plus selon les régions. Or, cela implique des apports gigantesques dans les zones les plus tendues où les prix ont explosé : 130.000 euros en moyenne, selon Finance Conseil, en Île-de-France par exemple.
Naturellement, l’apport évolue en fonction du montant du crédit demandé et du prix du bien ciblé. Il faudra donc compter sur un apport qui atteint environ 20% du prix du projet, tous frais confondus, voire plus selon les régions. Or, cela implique des apports gigantesques dans les zones les plus tendues où les prix ont explosé : 130.000 euros en moyenne, selon Finance Conseil, en Île-de-France par exemple.
De plus en plus de ménages exclus de l’accès à un crédit immobilier ?
Le problème est simple à identifier : de tels montants d’épargne mobilisables pour réaliser un projet immobilier ne sont pas à la portée de tous les ménages. Les primo-accédants et les ménages les moins aisés risquent donc de voir leur crédit refusé par la banque faute d’avoir suffisamment d’argent de côté.
Une nouvelle difficulté après celles liées aux taux d’intérêts qui augmentent et aux taux d’usure qui baissent. La hausse des taux d’intérêts risque en effet de conduire à des taux d’usure supérieurs à la limite légale, ce qui est donc interdit, tandis que l’augmentation des mensualités qui en découle pourrait empêcher de respecter la règle de l’endettement maximum. Le montant des mensualités des crédits immobiliers ne peut en effet dépasser 33% des revenus du ménage depuis début 2022.
Une nouvelle difficulté après celles liées aux taux d’intérêts qui augmentent et aux taux d’usure qui baissent. La hausse des taux d’intérêts risque en effet de conduire à des taux d’usure supérieurs à la limite légale, ce qui est donc interdit, tandis que l’augmentation des mensualités qui en découle pourrait empêcher de respecter la règle de l’endettement maximum. Le montant des mensualités des crédits immobiliers ne peut en effet dépasser 33% des revenus du ménage depuis début 2022.