Un accord avec le fisc qui n’impacte pas les comptes
Richard Palmer, directeur financier de FCA, a présenté le 6 février 2020 les comptes 2019 du groupe et a donné quelques explications sur l’affaire opposant le constructeur au fisc italien. Ce dernier reprochait à FCA d’avoir sous-évalué Chrysler de 5,1 milliards d’euros et de n’avoir déclaré qu’une valeur de 7,5 milliards. Une telle sous-évaluation, selon le fisc italien, revenait à une évasion fiscale de 1,3 milliard d’euros, une véritable épine dans le pied du constructeur alors que se profile la fusion avec PSA.
Au final, FCA et le fisc italien ont trouvé un accord à 730 millions d’euros : FCA a accepté de surévaluer Chrysler de 2,6 milliards d’euros. Mais Richard Palmer précise que le groupe ne déboursera pas un euro du fait des pertes fiscales en Italie qui compensent cet accord.
Au final, FCA et le fisc italien ont trouvé un accord à 730 millions d’euros : FCA a accepté de surévaluer Chrysler de 2,6 milliards d’euros. Mais Richard Palmer précise que le groupe ne déboursera pas un euro du fait des pertes fiscales en Italie qui compensent cet accord.
2019 : une année charnière pour FCA
Concernant les résultats de l’année 2019, FCA signale un ralentissement de son activité avec des ventes en baisse de 9% (4,4 millions de véhicules), un chiffre d’affaires en baisse de 2% (108 milliards d’euros) et un bénéfice net en baisse de 19% (2,7 milliards).
Mais Mike Manley, PDG de FCA, signale un rebondissement sur la fin de l’année : le quatrième trimestre 2019 s’est terminé en hausse de 1% sur un an pour le chiffre d’affaires et a représenté à lui seul plus de la moitié des revenus nets de l’année (1,6 milliard, en hausse de 35% sur un an).
Mais Mike Manley, PDG de FCA, signale un rebondissement sur la fin de l’année : le quatrième trimestre 2019 s’est terminé en hausse de 1% sur un an pour le chiffre d’affaires et a représenté à lui seul plus de la moitié des revenus nets de l’année (1,6 milliard, en hausse de 35% sur un an).