Airbnb répond à ses accusations. Invité de BFM Business mercredi 23 juillet, le directeur Afrique et Europe de la société a répondu aux soupçons de la chaîne, qui accusait la semaine dernière l’entreprise de ne pas payer ses impôts en France via des montages d’optimisation fiscale. « La tendance de monétiser l’accueil des visiteurs n’existait pas il y a dix ou quinze ans, donc dans la plupart des cas, il n’y a pas de loi pour réglementer tout cela » a précisé Olivier Grémillion.
Sur la question de l’optimisation fiscale pour les impôts français, le directeur régional d’Airbnb a précisé simplement que « nous payons nos impôts dans tous les pays dans lesquels nous sommes présents de manière totalement légale ».
Indépendamment de l’enquête de BFM Business sur la question, de nombreux hôtels ont accusé Airbnb de ne pas payer de TVA à laquelle eux seraient soumis. Là encore, l’entreprise, via la voix de son dirigeant, s’est dédouané. « Il y a des taxes payées par Airbnb sur ses commissions, de la TVA reversée aux différents gouvernements, il y a les taxes que paient les locataires, comme la taxe de séjour. Enfin les propriétaires, qui gagnent de l’argent, déclarent les revenus générés dans leurs impôts ».
Côté chiffre, cela reste flou. Le groupe affirme avoir payé 97 000 euros d’impôts pour un chiffre d’affaires de 3,4 millions d’euros. Pour BFM Business, ces chiffres sont faux. Pour Olivier Grémillion, les chiffres de BFM Business sont faux, « mais je ne peux pas vous donner les vrais » a-t-il conclu.