Le cessez-le-feu a beau être en vigueur en Ukraine, Bruxelles continue de mettre la pression sur la Russie. En réponse à l’embargo russe décrété sur les produits alimentaires européens et américains, l’Union européenne a restreint l’accès aux marchés des capitaux à trois entreprises russes, spécialisés dans l’énergie et plus particulièrement le pétrole : Rosneft, Transneft et Gazprom.
A l’heure où les sanctions économiques de Moscou doivent entrer en vigueur, l’Union européenne fait feu de tout bois. L’idée est de contraindre la Russie à mettre « la main au porte-monnaie », en réponse aux sanctions de Moscou. A l’avenir, les investisseurs de l’Union européenne ne pourront plus acheter d’actions et d’obligations, ni même accorder des prêts à ces entreprises.
A terme, Bruxelles veut compliquer la vie de ces entreprises, en les empêchant de se financer de manière autonome, puis finalement de demander de l’aide à l’Etat russe qui n’aura d’autres choix que de mettre la main au porte-monnaie. Ces mesures devraient entrer en vigueur pas plus tard que mardi.