Lundi 4 août, le directeur général du groupe Altia, principal actionnaire de la marque du célèbre chariot de course, a confirmé le placement en redressement judiciaire de son groupe, par le tribunal de commerce de Paris, à sa demande. Après Caddie, c’est donc au tour de l’un de ses actionnaires de subir le même sort. Altia entraîne dans sa chute, non seulement Caddie, mais également la quasi totalité des 47 autres entreprises dont il est actionnaire. Deux sociétés cependant échappent à la sentence : Normatec, un sous-traitant de pièces métalliques spécialisé en aéronautique, et la holding Altia Finances.
A noter que dans cette affaire, trois sites du groupes, situés dans l’Ouest de la France, ont été placés en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce d’Angers. Trois sites employant près de 156 salariés au total. Michel Rességuier, le directeur général d’Altia, a toutefois confirmé que ces sites présentaient un intérêt pour ses clients, et que l’activité y serait maintenue.
La situation semble empirer pour Altia. A la fin du mois de mai dernier, la banque publique Bpifrance, actionnaire du groupe à hauteur de 20 %, avait donné son accord pour un refinancement du groupe. On s’en éloigne…