Au sujet du déficit public, Pierre Pringuet ne croit pas à la possibilité de le ramener à 54 % du PIB pour 2017. Le déficit public est actuellement à 57 % du PIB et François Hollande, malgré les indicateurs, tous au rouge aujourd'hui, a fait la promesse de le réduire pour 2017.
Le directeur général de Pernod Ricard a également une vision bien à lui de la politique économique entreprise jusqu'à aujourd'hui. Pour lui, "on a raboté, gratté un peu partout mais il n'y a pas de stratégie, de processus dynamique de réforme des politiques publiques". Le plus bel exemple, selon lui, serait la réforme des retraites actuellement à l'étude à l'Assemblée nationale, et qui a été "la plus grosse occasion manquée".
Le chef d'entreprise, qui ne mâche pas ses mots a également déclaré que "la situation est grave, l'heure n'est plus à l'habileté mais au courage politique", en référence à cette réforme des retraites qu'il voit avant tout comme un "miracle d'habileté" plutôt qu'une réforme concrète et efficace.
C'est pourquoi il a, à travers cet entretien, demandé très clairement au chef de l'Etat d'envoyer "un signal très fort au pays en lançant un programme global de réforme, concerté, permettant de diminuer les dépenses publiques de 20 milliards d'euros" sans faire appel une fois de plus à l'augmentation des impôts qui a atteint un seuil fatidique, particulièrement pour les chefs d'entreprises.
A ce sujet, Pierre Pringuet dit également attendre des prochaines assises sur la fiscalité une diminution des prélèvements sur les entreprises, en ramenant le niveau d'imposition des sociétés à celui de la moyenne européenne.
Enfin, contrairement au président du Medef Pierre Gattaz, il ne sort pas de "carton jaune" à l'adresse du gouvernement et se dit "adepte du dialogue".
Le directeur général de Pernod Ricard a également une vision bien à lui de la politique économique entreprise jusqu'à aujourd'hui. Pour lui, "on a raboté, gratté un peu partout mais il n'y a pas de stratégie, de processus dynamique de réforme des politiques publiques". Le plus bel exemple, selon lui, serait la réforme des retraites actuellement à l'étude à l'Assemblée nationale, et qui a été "la plus grosse occasion manquée".
Le chef d'entreprise, qui ne mâche pas ses mots a également déclaré que "la situation est grave, l'heure n'est plus à l'habileté mais au courage politique", en référence à cette réforme des retraites qu'il voit avant tout comme un "miracle d'habileté" plutôt qu'une réforme concrète et efficace.
C'est pourquoi il a, à travers cet entretien, demandé très clairement au chef de l'Etat d'envoyer "un signal très fort au pays en lançant un programme global de réforme, concerté, permettant de diminuer les dépenses publiques de 20 milliards d'euros" sans faire appel une fois de plus à l'augmentation des impôts qui a atteint un seuil fatidique, particulièrement pour les chefs d'entreprises.
A ce sujet, Pierre Pringuet dit également attendre des prochaines assises sur la fiscalité une diminution des prélèvements sur les entreprises, en ramenant le niveau d'imposition des sociétés à celui de la moyenne européenne.
Enfin, contrairement au président du Medef Pierre Gattaz, il ne sort pas de "carton jaune" à l'adresse du gouvernement et se dit "adepte du dialogue".