Le Mexique vient en effet d’adopter une loi ouvrant son marché pétrolier au secteur privé. Et donc à la concurrence. Grâce à une loi adoptée par le Parlement mexicain le lundi 11 août dernier, les investisseurs étrangers vont pouvoir se placer sur la brèche mexicaine. Une grande nouvelle pour nombre d’entreprises du secteur, qui n’attendaient que cela.
Il s’agit là d’un nouvel eldorado pour les entreprises pétrolifères. En effet, le Mexique est le sixième producteur mondial de pétrole. Sa production a quelque peu chuté, mais il est capable, avec l’arrivée du secteur privé, de produire en vitesse de croisière 3,5 millions de barils par jour. Reste à savoir quelles seront les modalités des contrats : quels seront les bénéfices, mais surtout quels seront les impôts à payer ?
C’est pour cela que la prudence semble de mise. Les investissements sont de taille. Et si le Mexique a bel et bien l’intention d’ouvrir son marché d’hydrocarbures aux entreprises étrangères, il ne compte pour autant pas faire une croix sur les revenus que l’exploitation de pétrole pourrait générer. A titre d’exemple, Pemex, la compagnie nationale qui exploitait les ressources mexicaines, assurait à elle seule 40 % des revenus de l’Etat. Elle espère bien s’associer à des groupes étrangers pour aller exploiter l’or noir en eaux profondes, dans le Golfe du Mexique.