A première vue, cela sonne avant tout comme une mesure de représailles contre cet embargo qui pénalise considérablement l’occident et l’Europe en particulier, qui craint un manque à gagner de 12 milliards d’euros annuels, dont 500 millions d’euros pour la France. Cependant, stopper les investissements vers les entreprises russes peut également se percevoir comme une mesure de prudence, pour l’avenir.
En cas d’escalade du conflit politique et commercial entre l’Europe et la Russie, les entreprises russes devraient vraisemblablement chuter en Bourse. En clair, mieux vaut vendre maintenant plutôt que de se retrouver avec des actions dont plus personne ne voudra dans quelques mois. En attendant, la Commission européenne enchaîne les réunions de travail pour chiffre véritablement les pertes causées par une telle mesure de rétorsion.