Des enchères qui pourraient rapporter 2,17 milliards d’euros à l’État
Déjà titulaire d’un bloc de 50 mégahertz (MHz) chacun, qu’ils ont obtenu moyennant 350 millions d’euros, les quatre grands opérateurs mobiles français, Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, entament mardi 29 septembre les enchères pour se partager les 110 MHz restants. L’Arcep, le régulateur français des télécoms rappelle toutefois que les opérateurs seront limités à un total d’achat de cinq blocs supplémentaires, soit 100 MHz au total, pour « donner ses chances à chacun ».
Le prix de réserve de chaque bloc de fréquence est fixé à 70 millions d’euros mais aucune limite de prix n’a été fixée. Avec cette opération, l’État espère encaisser 2,17 milliards d’euros. D’autres États européens se sont déjà prêtés à l’exercice de ces ventes aux enchères et ont obtenu des sommes bien plus élevées que prévues. En Allemagne par exemple, l’État a dégagé 6,5 milliards d’euros.
Le prix de réserve de chaque bloc de fréquence est fixé à 70 millions d’euros mais aucune limite de prix n’a été fixée. Avec cette opération, l’État espère encaisser 2,17 milliards d’euros. D’autres États européens se sont déjà prêtés à l’exercice de ces ventes aux enchères et ont obtenu des sommes bien plus élevées que prévues. En Allemagne par exemple, l’État a dégagé 6,5 milliards d’euros.
Le développement de la 5G fait face à de nombreux opposants
C’est l’enchère principale qui commence aujourd’hui, et cette dernière devrait durer une dizaine de jours. Elle risque cependant d’être sportive, Free ayant notamment promis d’être « combatif ». Les enchères de positionnement suivront et permettront aux opérateurs de se placer sur la bande de fréquence. Il faut savoir que les extrémités de la bande sont soumises à certaines perturbations.
Si le développement de la 5G en France a pris du retard avec la crise sanitaire, la tendance semble s’inverser. Cependant, le parcours ne sera pas de tout repos, puisque la 5G fait face à de très nombreuses critiques. Un moratoire avait d’ailleurs été signé au début du mois de septembre par 70 personnalités politiques écologistes et de gauche, pour demander le report des enchères à l’été 2021. Un report qui devait avoir pour but la prise de connaissance de l’enquête menée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) sur les risques sanitaires de la 5G et prévue pour le mois de mars 2021. Certains élus ont d’ores et déjà annoncé qu’ils feraient barrage à l’installation de la 5G dans leurs collectivités.
Si le développement de la 5G en France a pris du retard avec la crise sanitaire, la tendance semble s’inverser. Cependant, le parcours ne sera pas de tout repos, puisque la 5G fait face à de très nombreuses critiques. Un moratoire avait d’ailleurs été signé au début du mois de septembre par 70 personnalités politiques écologistes et de gauche, pour demander le report des enchères à l’été 2021. Un report qui devait avoir pour but la prise de connaissance de l’enquête menée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) sur les risques sanitaires de la 5G et prévue pour le mois de mars 2021. Certains élus ont d’ores et déjà annoncé qu’ils feraient barrage à l’installation de la 5G dans leurs collectivités.