Les salariés de l'entreprise manifestaient mardi à Vendôme, craignant pour leurs emplois. Ils peuvent désormais remettre ça. Alors que les syndicats le redoutaient, les dirigeants de FagorBrandt se sont prononcés ce mercredi lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire et ont finalement décidé du placement en redressement judiciaire.
A l'heure actuelle, les quatre usines de FagorBrandt en France ont cessé le travail, car les fournisseurs, qui ne sont plus réglés, faute de trésorerie, ne les livrent plus. Même topo pour la société mère espagnole, qui emploie 5 700 salariés dans cinq pays comme l'Espagne, la France, la Pologne, le Maroc et la Chine, ne se porte guère mieux. Son dépôt de bilan a d'ailleurs été annoncé peu de temps après celui de sa filiale française.
L'heure est grave, de fait. Fagor est aspirée par une dette de plus de 800 millions d'euros, dont 250 millions pour la France seule. La filiale française est à court de trésorerie et de solutions pour se retourner. La filiale polonaise vient elle aussi de déposer le bilan. Et la société mère du groupe, Mondragon, située en Pays basque espagnol, a renoncé à renflouer une nouvelle fois sa filiale. On croirait assister aux derniers souffles d'un géant de l'industrie.
A l'heure actuelle, les conseillers d'Arnaud Montebourg doivent recevoir jeudi les responsables des collectivités locales qui hébergent les usines FagorBrandt pour essayer d'entrevoir une solution. Mais certains politiques estiment que Fagor, c'est terminé.
A l'heure actuelle, les quatre usines de FagorBrandt en France ont cessé le travail, car les fournisseurs, qui ne sont plus réglés, faute de trésorerie, ne les livrent plus. Même topo pour la société mère espagnole, qui emploie 5 700 salariés dans cinq pays comme l'Espagne, la France, la Pologne, le Maroc et la Chine, ne se porte guère mieux. Son dépôt de bilan a d'ailleurs été annoncé peu de temps après celui de sa filiale française.
L'heure est grave, de fait. Fagor est aspirée par une dette de plus de 800 millions d'euros, dont 250 millions pour la France seule. La filiale française est à court de trésorerie et de solutions pour se retourner. La filiale polonaise vient elle aussi de déposer le bilan. Et la société mère du groupe, Mondragon, située en Pays basque espagnol, a renoncé à renflouer une nouvelle fois sa filiale. On croirait assister aux derniers souffles d'un géant de l'industrie.
A l'heure actuelle, les conseillers d'Arnaud Montebourg doivent recevoir jeudi les responsables des collectivités locales qui hébergent les usines FagorBrandt pour essayer d'entrevoir une solution. Mais certains politiques estiment que Fagor, c'est terminé.