Iran : les sociétés françaises sont en train de peser le « pour » et le « contre »
Clap de fin pour la liaison Paris-Téhéran, relancée fin 2016 après la levée des sanctions américaines contre l’Iran et le retour dans le pays d’entreprises occidentales. Mais, nouvelle administration américaine oblige, l’Iran n’est plus en ordre de sainteté auprès de la Maison Blanche. Suite aux nouvelles sanctions voulues par Donald Trump, les entreprises occidentales ont à nouveau jeté l’éponge. Conséquence directe : le trafic de passagers entre l’Europe et l’Iran s’est effondré.
Parmi ces sociétés européennes qui pourraient quitter l’Iran, il y a Total. Le spécialiste français des hydrocarbures, qui s’était engagé à investir 2 milliards d’euros dans le développement d’un champ gazier en Iran, garde le silence quant à son devenir. Un autre fleuron français, Airbus, a fait savoir dans un entretien à Reuters qu’il était en train d’analyser l’impact de ces sanctions américaines, et que toute décision prise respecterait les sanctions et autres restrictions des exportations qui seront imposées.
Parmi ces sociétés européennes qui pourraient quitter l’Iran, il y a Total. Le spécialiste français des hydrocarbures, qui s’était engagé à investir 2 milliards d’euros dans le développement d’un champ gazier en Iran, garde le silence quant à son devenir. Un autre fleuron français, Airbus, a fait savoir dans un entretien à Reuters qu’il était en train d’analyser l’impact de ces sanctions américaines, et que toute décision prise respecterait les sanctions et autres restrictions des exportations qui seront imposées.
L’Iran met la pression pour éviter le désengagement des entreprises occidentales
L’allemand Siemens continue quant à lui de peser le « pour » et le « contre » dans le dossier de la livraison à l’Iran de turbines à gaz. Car les États-Unis ont fait savoir que toute société étrangère continuant à être active en Iran se verrait interdire l’accès au marché américain. Pour Siemens, l’Iran « pèse » finalement très peu, alors qu’il réalise un chiffre d’affaires d’environ 20 milliards d’euros aux États-Unis, soit 20% de son chiffre d’affaires global.
Tout cela n’est bien évidemment pas du goût de l’Iran, dont le vice-ministre des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a donné 60 jours au Royaume-Uni, à la France et l’Allemagne pour qu’ils puissent garantir que leur coopération économique avec l’Iran continuerait. L’Union européenne a pour sa part promis à l’Iran 18 million d’euros d’aides, censées neutraliser l’impact négatif des sanctions américaines notamment.
Tout cela n’est bien évidemment pas du goût de l’Iran, dont le vice-ministre des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a donné 60 jours au Royaume-Uni, à la France et l’Allemagne pour qu’ils puissent garantir que leur coopération économique avec l’Iran continuerait. L’Union européenne a pour sa part promis à l’Iran 18 million d’euros d’aides, censées neutraliser l’impact négatif des sanctions américaines notamment.