Airbus A380 : le devenir de la commande d’Emirates est incertain
Lancé en 2005, avec son double pont et ses 480 sièges, l’A380 d’Airbus était censé incarner l’avenir de l’aviation long-courrier. Première compagnie aérienne à avoir acquis cet appareil, Singapore Airlines réalisait en 2007 son vol inaugural entre Singapour et Londres.
Une décennie plus tard, le constat est amer : avec seulement 220 appareils en service à travers le monde, le modèle de l’avionneur toulousain n’a pas vraiment trouvé preneur auprès des compagnies aériennes. Le programme A380 a certes pu être maintenu début 2018 grâce à la commande de 36 appareils (dont 20 fermes) par Emirates. Mais cette commande pourrait maintenant être annulée, Emirates considérant la possibilité d’opter pour son concurrent Boeing 777X.
Une décennie plus tard, le constat est amer : avec seulement 220 appareils en service à travers le monde, le modèle de l’avionneur toulousain n’a pas vraiment trouvé preneur auprès des compagnies aériennes. Le programme A380 a certes pu être maintenu début 2018 grâce à la commande de 36 appareils (dont 20 fermes) par Emirates. Mais cette commande pourrait maintenant être annulée, Emirates considérant la possibilité d’opter pour son concurrent Boeing 777X.
L’époque des avions géants, est-elle révolue ?
Car le principal problème de l’A380 est qu’il est trop gourmand en carburant. Le prix du kérosène augmentant, les compagnies aériennes scrutent avec d’autant plus d’attention la consommation de carburant des différents moteurs et aéronefs disponibles sur le marché. L’autre faiblesse de l’A380 réside dans la faible demande pour ce type d’appareil. En effet, les compagnies aériennes se rendent compte que les voyageurs préfèrent des vols sans correspondance, et n’hésitent pas à multiplier les destinations desservies en direct afin de capter leur clientèle. Et qui dit plus de vols vers plus de destinations dit des appareils plus petits, comme l’Airbus A350 et le Boeing’s 787 Dreamliner.
Pour l’instant, ni Airbus ni Emirates ne commentent pas le devenir de cette commande cruciale pour l’avionneur toulousain, mais font néanmoins savoir que les négociations continuent sur ce sujet. Leur issue déterminera l’avenir du programme A380.
Pour l’instant, ni Airbus ni Emirates ne commentent pas le devenir de cette commande cruciale pour l’avionneur toulousain, mais font néanmoins savoir que les négociations continuent sur ce sujet. Leur issue déterminera l’avenir du programme A380.