Peugeot est dans l'impasse. La famille de l'industriel refuse actuellement de céder son activité au chinois Dongfeng, et semble-t-il, fait blocus en ce qui concerne l'avancée des discussions. Quant au conseil de surveillance, ce dernier vient d'autoriser mardi la poursuite des négociations, et cela malgré les réticences familiales. Des négociations qui seraient déjà bien avancées, le volet industriel étant bouclé. Il reste toutefois le volet capitalistique à examiner, et c'est sur ce point semble-t-il que la famille Peugeot compte bien faire blocus.
En effet, cette dernière détient encore 25 % du capital, et 38 % des droits de vote. Une position bien peu confortable à l'heure des négociations. Historiquement, la position officielle des actionnaires de la famille était de ne pas perdre le contrôle du groupe en cas de rapprochement avec une autre entreprise. C'est notamment pour cela que tombèrent à l'eau les opportunités avec BMW et Mitsubishi.
Un point de vue difficilement tenable aujourd'hui. La situation a en effet bien changé. Peugeot, trop centré sur l'Europe, est en proie aux effets de la crise économique et cherche actuellement de l'argent frais pour relancer ses investissements. Et c'est le chinois Dongfeng qui fait aujourd'hi figure de favori pour le constructeur automobile, partageant 3 usines avec lui dans l'Empire du milieu.
Le conseil de surveillance aimerait bien voir le dossier se boucler d'ici la fin de l'année. Mais pour l'instant la famille Peugeot fait tout pour ralentir le rythme des négociations, selon une source du dossier citée par les Echos. Une position qui semble varier d'un membre à l'autre de la famille. Côté familial justement, on se défend de faire blocus. "Il faut simplement prendre son temps et ne pas se mettre tout cru dans les mains des Chinois" a déclaré aux Echos un membre de la famille.
En effet, cette dernière détient encore 25 % du capital, et 38 % des droits de vote. Une position bien peu confortable à l'heure des négociations. Historiquement, la position officielle des actionnaires de la famille était de ne pas perdre le contrôle du groupe en cas de rapprochement avec une autre entreprise. C'est notamment pour cela que tombèrent à l'eau les opportunités avec BMW et Mitsubishi.
Un point de vue difficilement tenable aujourd'hui. La situation a en effet bien changé. Peugeot, trop centré sur l'Europe, est en proie aux effets de la crise économique et cherche actuellement de l'argent frais pour relancer ses investissements. Et c'est le chinois Dongfeng qui fait aujourd'hi figure de favori pour le constructeur automobile, partageant 3 usines avec lui dans l'Empire du milieu.
Le conseil de surveillance aimerait bien voir le dossier se boucler d'ici la fin de l'année. Mais pour l'instant la famille Peugeot fait tout pour ralentir le rythme des négociations, selon une source du dossier citée par les Echos. Une position qui semble varier d'un membre à l'autre de la famille. Côté familial justement, on se défend de faire blocus. "Il faut simplement prendre son temps et ne pas se mettre tout cru dans les mains des Chinois" a déclaré aux Echos un membre de la famille.