Devant un parterre d’hommes d’affaires londoniens, le Premier ministre s’est ainsi livré à un plaidoyer pro-entreprise. Manuel Valls maintient son discours social-libéral, et tente de s’en justifier outre-Manche. Après le français et l’allemand, c’est désormais en anglais que le chef du gouvernement a lancé : "my government is pro-business."
"J’ai dit en France que j’aimais les entreprises. Je l’ai même dit en allemand à Berlin, c’est dire. J’aime les entreprises ! My government is pro-business" a ainsi déclaré Manuel Valls. Une déclaration d’amour, certes, mais également une mission séduction à destination des entreprises britanniques, en vue d’éventuels investissements.
Car c’est bien de cela dont il s’agit. Le Premier ministre a basé son séjour à Londres sur trois mots : croissance, compétitivité, investissement. Histoire de prouver aux Britanniques que la France est droite dans ses bottes en matières de réformes structurelles. Et pour ne pas passer pour le dernier de la classe face à une Grande-Bretagne qui affichera pour 2014 un taux de croissance de 2,7 %.