La croissance oui, mais sans endettement massif
Après une année 2020 désastreuse (baisse du PIB de 4,3% en moyenne, tous pays confondus), 2021 devrait se passer sous le signe d’une reprise. Mais seulement à condition que la vaccination contre le Covid-19 se passe à un rythme accéléré. Car une reprise, à peine entamée au troisième trimestre 2020, s’est de nouveau estompée avec la hausse subite des infections qu’ont connu la majorité des pays à l’automne 2020.
Pour que cette reprise devienne une réalité, les gouvernements à travers le monde doivent mettre en place des réformes décisives. La Banque mondiale recommande en particulier aux gouvernements d’accélérer l’investissement tout en réduisant leur dépendance de la dette. Les gouvernements devraient aussi améliorer le climat des affaires, augmenter la souplesse des marchés des marchandises et du travail et renforcer la gouvernance et la transparence.
Pour que cette reprise devienne une réalité, les gouvernements à travers le monde doivent mettre en place des réformes décisives. La Banque mondiale recommande en particulier aux gouvernements d’accélérer l’investissement tout en réduisant leur dépendance de la dette. Les gouvernements devraient aussi améliorer le climat des affaires, augmenter la souplesse des marchés des marchandises et du travail et renforcer la gouvernance et la transparence.
Même dans le scénario optimiste, la croissance devrait être positive
La Banque mondiale fait aussi savoir que, grâce à une reprise économique rapide en Chine et des contractions moins importantes que prévu ailleurs dans le monde, le pire scénario a pu être évité. Toujours est-il qu’à moyen terme, les perspectives mondiales restent très incertaines. Dans le moins bon scénario (poursuite de la hausse des infections et déploiement lent du vaccin), la croissance ne serait que de 1,6% en 2021.
Quant au scénario le plus optimiste, la Banque mondiale prévoit un rebond de l’économie mondiale de l’ordre de 5%. Le scénario moyen, enfin, vise une croissance de 4%. Dans le cadre de ce scénario, le PIB de la zone euro devrait croître de 3,6%, et le PIB américain de 3,5%.
Quant au scénario le plus optimiste, la Banque mondiale prévoit un rebond de l’économie mondiale de l’ordre de 5%. Le scénario moyen, enfin, vise une croissance de 4%. Dans le cadre de ce scénario, le PIB de la zone euro devrait croître de 3,6%, et le PIB américain de 3,5%.